Jouer avec le feu

Quand j’étais petit, lorsqu’on me posait cette question de ce que je voulais faire plus tard, je répondais comme de nombreux enfants que je voulais être pompier. Cela pour plusieurs raisons, la motivation numéro 1, c’était bien sûr de pouvoir maîtriser des incendies. Mais je crois que rouler dans un joli camion tout rouge fait aussi partie du rêve. Bon, je vous avoue aussi, un peu également pour l’uniforme…

C’est vrai que ça motive de faire partie de l’élite et de porter assistance aux personnes en détresse. Mais quand tu es tout petit, tu n’imagines pas toutes les difficultés qu’il peut y avoir derrière. Finalement, lorsque t’es pompier, tu n’éteins pas des feux tous les jours

Alors de fil en aiguille, mon orientation a fini dans la construction et dans la conception énergétique des bâtiments.

Un milieu ou la vie des gens n’est jamais entre nos mains. Néanmoins, un domaine ou la coordination ainsi que la lucidité des événements prend tout son sens. L’enjeu, c’est quand même de pouvoir construire quelque chose d’assez important, surtout pour le client. Lorsqu’il y a un permis à déposer, il faudrait être fou pour baser son commerce sur des refus, personne n’en voudrait.

Nous voulons de l’excellence et c’est à ce moment qu’il peut y avoir effectivement des notions d’urgences qui rentrent en ligne de mire. Surtout lorsque le client t’appelle après avoir déposé à la mairie, le lendemain ou la semaine d’après. Pour rentrer dans les cases des réglementations que les gens ont érigé, cela nécessite des coups de tampon de la part des personnes habilités à le faire, et pas vraiment de concevoir. Alors finalement, pour générer les bons papiers, il faut que le calcul soit OK avec ce que vous avez prévu. Sans ça, l’ensemble du dossier pourrait être susceptible d’être recalé. Et un dossier refusé, c’est peut-être tout l’ensemble du projet qui est à revoir, une clientèle pas satisfaite et un business qui ne décolle pas.

Préparez vous à l’incroyable !

La réactivité est de nos jours quand même un gage de qualité. Alors voilà comment se retrouver à planifier des situations sens dessus dessous, car lorsque nous constatons la taille des ouvrages que nous bâtissons. Nous pouvons nous dire que ce sont des ingénieurs qui sont aux commandes et qu’ils ont tout prévu. Ils ont les moyens et peuvent tout faire, à commencer par s’organiser correctement…

Que nenni !

Nous ne maîtrisons pas le plannings des gens. Et que l’immatériel est comme son nom l’indique, n’est pas matérialisasse. Alors pour un client qui a un projet de construction, c’est souvent un petit bout de vie. Alors autant ne pas tout faire foirer dès le début, vous ne trouvez pas ?

Lorsque l’on conçoit des projets, il s’agit pourtant d’être au plus précis avec ce qui devrait se passer. Dans ce cadre, la maîtrise des ordres de grandeur n’est-elle pas largement suffisante pour ce que nous souhaitons produire ? Après tout, lorsqu’on pose une brique, nous n’avons pas besoin de différencier des autres. Une brique, c’est une brique, ce que nous avons besoin de savoir c’est qu’elle participe à l’ensemble du mur.

Hé bien pas forcément, certains puristes ont ce besoin de tout savoir : avec quels matériaux ? Quelle épaisseur ? Combien il y en faut ? D’où viennent ils ? Et lorsqu’on rentre dans certains détails, il y a besoin de données, de beaucoup de données. C’est comme ça que fonctionne un calcul thermique. Il faut tout renseigner pour pouvoir lancer un calcul correctement. S’il persiste des incertitudes au moment d’appuyer sur play, c’est l’ensemble du processus qui intègre ces incertitudes. Ainsi, il peut être effectivement plus simple de discuter sur des conventions.

Ce qu’il faut comprendre là-dedans, c’est que pour maintenir des ambiances vivantes et vivables, il n’y a pas forcément besoin de tout savoir ou de tout savoir à l’avance, l’histoire le démontre. Surtout lorsqu’on sait que la donnée peut évoluer de plus ou moins l’infini. Suivant la taille de notre périmètre d’étude, ça pourrait être très long à exposer, et à décrire…

Devenir quelqu’un

Pour qu’un événement soit globalement compréhensible et facilement reproductible. Il y a, je trouve une autre partie de la donnée qui ne peut être réglementée. Celle qui demande de s’adapter et de s’accorder. Celle qui permet d’être en harmonie avec ce que vous souhaitez, celle qui permet à quiconque de s’y retrouver parmi un ensemble chaotique. Car lorsque vous y êtes, vous pouvez vous dire que ça reste assez simple, néanmoins, c’est quand vous débarquez dans un milieu ou que vous arrivez de l’extérieur qu’il faut savoir et comprendre ce qui s’y passe.

Finalement, lorsqu’il y a des règles en place, tout le monde est là pour apporter son petit bout de gras, pour exposer sa partie de l’expertise et défendre sa position. Je dois dire que pour s’orienter là-dedans, c’est à s’arracher les cheveux. S’il vous faut tout assimiler dès la première seconde, vous n’êtes pas rendu. Comme tout apprentissage, il peut aussi être nécessaire de répéter, en tout cas, c’est comme ça que j’ai appris. L’information, certes, est instantanée, mais vu la quantité de données qu’il faut pour entretenir une dynamique. La précision d’une vision demande parfois qu’elle se construise au fur et à mesure. Est ce que ça commence par donner un sens à ce qui reste incompréhensible ? Je ne sais pas.

En-tout-cas, il y a dans certaines civilisations des passages, des croyances, des rites initiatiques qui permettent de porter une certaine lucidité sur la transmission d’un savoir. Et c’est, je crois à ce genre de contrainte que nous faisons face aujourd’hui. Des éléments que notre bureaucratie à oubliée au cours des dernières décennies avec l’avènement des technologies.

Peut-on faire sans ? Désormais, je ne crois pas. Rassurez-vous, chez moi, il n’y a rien de compliqué !

Nous allons voir simplement comment les analyses thermiques d’aujourd’hui se noient dans certaines incertitudes. Et pourquoi les calculs pourtant si précis réduisent à néant cette capacité de valoriser certaines valeurs. Nous allons vous révéler pourquoi il n’est pas nécessaire de tout savoir. Et comment est-il si difficile de croire dans notre faculté a maîtriser ce genre de chose ? Enfin, nous vous exposerons pourquoi n’importe quel projet peut échouer par le simple fait de ne plus concevoir ou transmettre certaines informations.

T’as du feu steuplai ?

Bien que désuète, j’imagine que cette phrase à permis d’engager de nombreuses conversations permettant de démarrer beaucoup d’aventures à travers l’histoire. On pourrait dire que le téléphone d’aujourd’hui à mis KO notre bon vieux briquet au gaz. Celui-ci, pourtant, donnait cette maîtrise inégalée de la puissance et de la technologie énergétique. Dans le fond de la poche, la possession d’une flamme commandable permettant d’introduire quelques mots de séduction à la personne qui vous en fait la demande.

Désormais, ça serait plutôt : « fille moi ton insta ».

Mais en réalité, peu importe, dans la relativité des faits, il existe certaines valeurs qui ensemble permettent de s’élever au-dessus de la technique et du matériel. Et pour s’accorder avec quelqu’un, autant lui apporter ce qu’il souhaite. Que vous soyez un homme ou une femme, il y persiste dans chacun des cas, des principes qui ne trompe pas.

Cela n’empêche pas de faire des erreurs quelque soit le domaine, faire de son mieux est certainement la meilleure des options. Ainsi, dans les deux cas, il y a des responsabilités à tenir, il y a des engagements à produire. La séduction n’est rien d’autre que l’entretien d’un système de valeur, du premier contact jusqu’au bout de la vie. Cela simplement pour transmettre et faire perdurer des traditions dans le temps.

Dans le cadre ou vous, donnez la possibilité à des entreprises de faire tout ou partie du travail à votre place, il y aura toujours des freins qui s’opposeront à ces choix. Car face à la liberté de créer, vous ne pouvez lutter. En effet dans le domaine de la relation humaine, aucune concurrence n’est possible. Puisque si vous donnez la possibilité de renforcer vos rendements à chaque génération, vous pouvez alors prétendre à augmenter vos profits en dominant la place. Dans ce cas, c’est toute votre société qui fonce dans un mur. Chacun doit pouvoir trouver de quoi vivre correctement. Même à partir de rien, vous pouvez trouver cette étincelle, cette flamme permettant de construire sereinement. Seulement alors ces idées peuvent évoluer et germer sans contraintes.

Rassurez-vous, aucune simulation n’y réfléchit

Lorsque vous faites du feu dans votre cheminée, vous maîtrisez les ordres de grandeur dans la mesure où dans la majorité des cas, vous savez que ça ne va pas dépasser les limites que vous avez fixé. Que l’on s’éloigne d’une flamme ou que l’on s’en rapproche, les sensations diffèrent certes. Mais le plus surprenant, c’est que nous (les ingénieurs) avons beau dimensionner des installations correctement ou au plus juste, le service rendu par un foyer n’est jamais raccordé au confort que vous (l’occupant) mettez en œuvre. Ils sont indépendants de la gestion que l’on peut entretenir avec l’environnement.

Telle une danseuse, la flamme le prouve en faisant mine de ne rien donner à voir à l’avance sur le spectacle qu’elle va donner. Nous savons donc que cette puissance permet d’entretenir une certaine ambiance chaleureuse, mais nous ne savons pas vous imposer d’envoyer du bois pour influencer son intensité dans l’espace ou dans le temps. Vous allez me dire qu’il y a bien d’autres facteurs qui rentre en compte, et vous aurez raison. Néanmoins, lorsqu’on parle de respecter des réglementations énergétiques, vous pouvez toujours essayer de répondre à des formulaires. Si vous ne savez pas que la chaleur d’une flamme ne dépend pas totalement de la volonté humaine, mais bien de l’équilibre de l’équation entre comburant, combustible et chaleur. Alors je trouve que ça ne sert pas à grand chose d’aller estimer d’autres critères.

Mais alors, quelle matière à pensée ! Il n’y a pas je crois, et il n’y aura jamais, aucune autre source d’inspiration d’une telle confrontation avec l’espace et le temps. Au temps en profiter pour construire quelque chose de solide…

Entretenir la flamme

C’est bien beau tout ça, mais qu’est-ce qu’on en fait ?

Je crois que lorsqu’il s’agit d’entretenir certaines volontés, vous ne pouvez pas vous fier à une machine pour le faire à votre place.

Dans l’imaginaire des gens, il y a cette relation vis-à-vis de ce que l’on pourrait posséder par exemple après des travaux. Souvent, la différence se voit par rapport à ce que l’on ne possède pas. On dit aussi que l’herbe est plus verte chez le voisin. Bref, ce que l’on oublie de dire, c’est qu’à la différence du quantifiable, l’information n’est pas vraiment matérialisable. Elle serait même extrêmement volatile. Nous ne pouvons que raconter une situation qui est passée, avec plus ou moins de justesse vis-à-vis de ce qui s’est réellement déroulé. Mais aussi, dans une prescription future, nous ne pouvons que programmer ce qui va se passer, et là aussi, avec plus ou moins de certitude…

Tout cela introduit une précision relative vis-à-vis des événements qui peuvent se dérouler ou qui vont arriver. Mais surtout par rapport aux équipements de communications que nous connaissons et utilisons pour diffuser ça. En gros, si vous n’êtes pas dedans, vous risquez de passer à côté ou d’imaginer des éléments qui contiendront probablement des écarts par rapport à la situation vécue. Pourquoi ? Tout simplement, car ça vous conviendrait mieux, par exemple pour impressionner une audience ou pour en tirer des profits de façon malhonnête.

Et comme nous ne pouvons constater ce qui n’existe pas, alors peu importe le moyen qui génère l’information. Je crois bien que lorsque nous inventons de nouveaux systèmes, ils ont beau être d’une précision à toute épreuve, il y a à ce moment-là de nouveaux problèmes qui s’introduisent. Nous l’avons évoqué au début, si vous comptez sur la machine pour inventer ce qu’ils n’ont jamais connu. Vous n’êtes pas sorti de l’auberge. Après tout, le passé n’est qu’un espace-temps révolu. Les problèmes surviennent parce que nous construisons d’une certaine manière, pas parce que nous y réfléchissons et apprenons à le faire. Ainsi, ce que nous pouvons constater aujourd’hui, c’est bien le temps que ça nous demande pour s’organiser vis-à-vis d’un commun accord.

Ce lien pas comme les autres

Étrangement, la donnée ne peut être comptabilisée négativement, si elle est là, c’est qu’elle existe. Autrement dit, elle ne peut pas ne pas exister. Pourtant, lorsqu’on prête l’oreille aux volontés populaires, s’il s’agit de réduire vos émissions de gaz à effet de serre. La principale contradiction à laquelle nous pouvons faire face aujourd’hui est celle du poids de la donnée. Si l’absence d’information demande moins de ressource qu’une information concrète. Alors comment faites-vous pour apprendre de nouvelles choses ? Comment faites-vous pour donner votre confiance à quelqu’un sans que l’on ne vous prenne pour un charlatan ?

Ces dernières années, je crois qu’il n’y a plus un seul journal d’information qui ne parle pas de transition énergétique, de réchauffement climatique ou de bilan carbone. Ce que l’on constate alors, c’est que la saturation n’a pas vraiment l’effet escompté, peut être même l’effet inverse. Personne ne se demande à quelle vitesse la donnée finie par se répandre sereinement jusqu’à atteindre l’individu. Personne ne se pose cette question de la motivation qui permet d’entretenir cette relation stable vis-à-vis du monde vivant. Finalement, personne ne questionne sur la manière dont ce cheminement de la réflexion sur la donnée permet d’atteindre des niveaux de qualité suffisante dans les relations à l’environnement.

Dans la mesure où vous devez faire votre publicité pour pouvoir espérer vivre dignement. Il n’y a pas forcément besoin d’en faire des tas. Juste de mettre en place des mécanismes efficaces. Des petites impulsions qui permettent d’apporter la bonne information au bon moment. Ainsi, pour recentrer votre équilibre, cela demande d’agir sur la valeur quel que soit le niveau. Et comme nous l’avons vu plus haut, cela permet également d’entretenir cette petite flamme.

Si vous découvrez votre environnement, il est normal de ne pas savoir certaines choses avant d’y être confronté. Il y a donc ce décalage qui peut s’installer sur la manière de percevoir et de travailler avec elle. Surtout si vous utiliser des outils de prescription. Alors pour que ça reste simple et efficace, de la même manière que l’on érige un mur. Brique après brique, vous devez aligner vos éléments à la même hauteur pour que la plupart s’y retrouvent. C’est logique et fondamental. Seulement personne encore ne se demande pourquoi ? Chez moi, c’est le genre de question qui permet d’arriver à cette contemplation.

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