L’unité fonctionnelle, une donnée d’avenir pour l’environnement

Lorsque l’on conçoit des bâtiments suivant la réglementation environnementale (avec la RE 2020), des compétences sont souvent nécessaires pour effectuer les calculs de base. Pour les assimiler, il faut se référer aux documents qui parlent de ça. Ensuite on peut discuter de certaines applications qui se vérifient plus ou moins dans le vrai monde. Dans ce cadre, je pense qu’il est important de rappeler ce que signifie ce terme “d’unité fonctionnelle”.

En effet, lorsque le BET thermique produit des études complexes de cette manière, c’est pour s’assurer et valider la bonne gestion du management environnementale d’un projet. Il est donc nécessaire de bien appréhender ce terme obscur pour en avoir une maîtrise parfaite. Car, il faut le rappeler, ce sont des notions bien souvent délicates pour un néophyte. En l’agrémentant de quelques exemples, nous verrons comment elle est traitée pour arriver à ce que l’on souhaite finalement obtenir.

Enfin, comme l’expérimentation E+C- nous là suggérée (ceux qui l’on suivit pourront en témoigner), lorsqu’il y a un manque quelque part, le ministère demande de le signaler. Nous allons alors, nous assurer qu’il est possible d’en proposer de nouvelles pour participer à améliorer le système. Tout ceci, bien évidemment, afin de saisir certaines finalités.

La norme ISO 14044 sortie en 2006 nous donne toutes les définitions dont nous avons besoin, et la ISO/TR 14049 datant de 2012 nous propose quelques exemples d’applications concrets.

Allons-y, mettons les mains dans le cambouis et expliquons ces notions si alambiquées. Les phrases en italiques sont directement tirées de ces textes normatifs.

Apprendre pour l'unité fonctionnelle

Définitions technico-pratiques

Selon cette norme, le cycle de vie se décompose en différentes étapes consécutives et liées, de l’acquisition des matières premières ou de leur génération à partir de ressources naturelles jusqu’à l’élimination finale.

En gros, il y a une durée de vie laissant apparaître différents paliers et faisant intervenir différentes ressources.

Toujours suivant le texte, l’analyse du cycle de vie est une compilation et une évaluation des intrants, des extrants et des impacts environnementaux potentiels d’un système de produits au cours de son cycle de vie.

Nous pouvons donc résumer cela à la description fine d’un produit ou d’un système au cours de son existence, en faisant un inventaire précis de A à Z de ses besoins.

Quelque soit le produit ou le système, il est donc possible de l’analyser. Seulement, avec ces deux descriptions, nous n’avons pas assez d’informations pour proposer des préconisations environnementales appropriées. Une étude ACV n’a de sens que si elle est pertinente par rapport à ce que l’on souhaite produire ou améliorer.

On trouve donc plus loin que l’interprétation du cycle de vie est une phase de l’analyse du cycle de vie au cours de laquelle les résultats de l’analyse de l’inventaire ou de l’évaluation de l’impact, ou des deux, sont évalués en relation avec les objectifs et le champ définis pour l’étude afin de dégager des conclusions et des recommandations.

Effectivement, toute suite, le terme “objectif” permet d’affiner certains éléments : il y a quelque chose que l’on doit atteindre, un but. Mais quoi ?

ACV de l'unité fonctionnelle
Les différentes étapes de l’analyse du cycle de vie

L’unité fonctionnelle, c’est quoi ?

De plus, il semblerait qu’avec toutes ces définitions, l’objet d’étude ne soit pas clairement définit au départ. C’est là qu’en parcourant le texte, intervient ce terme de fonction et d’unité fonctionnelle.

L’objectif premier d’une unité fonctionnelle est de fournir une référence par rapport à laquelle les intrants et les extrants sont normalisés (au sens mathématique). Par conséquent, l’unité fonctionnelle doit être clairement définie et mesurable. Une fois l’unité fonctionnelle choisie, il faut définir le flux de référence. Les comparaisons entre systèmes doivent s’opérer sur la base des mêmes fonctions, être quantifiées à l’aide de la (des) même(s) unité(s) fonctionnelle(s) sous la forme de leurs flux de référence.

Mais que faire face à un problème

C’est clair, on se retrouve donc avec une chose correctement définit d’un point de vue scientifique, et dont le but est d’étudier et de permettre une comparaison exhaustive de différentes choses qui fonctionnent de la même façon.

Intéressant. On peut de cette manière comparer des systèmes entre eux sur une base totalement égalitaire et équitable, par exemple :

Assurer la fonction d’1 m² d’isolant thermique et acoustique en laine de roche de R=5 m².K/W pour une durée de vie de référence de 50 ans. (source base Iniès d’une valeur environnementale par défaut)

Poursuivons…

Si des fonctions supplémentaires d’un des systèmes ne sont pas prises en compte dans la comparaison des unités fonctionnelles, ces omissions doivent être expliquées et documentées.

Nous voyons donc très clairement qu’il n’est pas possible de ne pas tout savoir dès le début (heureusement ?). Qu’il est envisageable d’oublier des fonctions de bases essentiels et que cette méthode prévois justement des cases vides. Nous avons donc le droit de rajouter certaines fonctions qui ne sont pas prises en compte actuellement.

Prenons, le !

Une excellente opportunité pour la performance environnementale !!

Comme alternative, les systèmes associés à la fourniture de cette fonction peuvent être ajoutés à la frontière de l’autre système afin de rendre les systèmes plus comparables. Dans ces cas, les processus choisis doivent être expliqués et documentés.

Ce que l’on comprend ici : à la limite des frontières connues portant sur des choses que nous étudions déjà. Il est possible d’ajouter des choses totalement omises jusqu’à maintenant.

Je vous propose donc avec cet article, d’élargir la limite des éléments connus en introduisant ce nouveau groupement permettant la validation de ces propos : Le G.A.G. a savoir : le Gang d’Abrogation Givré.

L’idée n’est probablement pas nouvelle. Je ne suis donc certainement ni le premier ni le dernier à y réfléchir. Pourtant, c’est bien dans l’agrégation à la réglementation environnementale que tout cela prend son sens. Quand à sa matérialisation, je pense que ça reste encore à définir, peut être avec l’aide des différents ministères (culture, santé, éducation…) ?

Finalement, le G.A.G. serait (encore) un nouvel organisme de certification. Il permettrait l’analyse concrète ainsi que l’affinage des différents flux desservant une unité fonctionnelle.

Celui-ci aurait pour but d’imposer des flux énergétiques d’un nouveau genre. Selon moi, c’est très important d’y être très engagé. Cela afin de conserver un certain sens du G.A.G, pour ne pas se laisser dépasser par ces ambitions. Voyez-vous, je trouve cet acronyme plutôt simple et facile à retenir. De plus, je le trouve particulièrement compréhensible. 

Ne vous y méprenez pas, il s’agit d’un sujet très sérieux, toute comparaisons avec une certaine date serait purement fortuite. Quant à sa signification, le G.A.G. nous rappelle qu’un peu d’extravagance provoque en nous cette fascination devant certains systèmes.

L’objectif du GAG, gérer les flux immatériels

Chaton fonctionnelle

Alors, permettez-moi de poursuivre la glorieuse documentation de cette nouvelle unité fonctionnelle. Et puisque nous sommes dans une analyse précise des cycles de vie, établissons maintenant les frontières du G.A.G.

La frontière du système détermine les processus élémentaires qui doivent figurer dans l’étude d’ACV. Le choix de la frontière du système doit être cohérent avec les objectifs de l’étude. Les critères utilisés dans l’établissement de la frontière du système doivent être identifiés et expliqués. Des décisions doivent être prises concernant les processus élémentaires à inclure dans l’étude et le niveau de détail du traitement de ces processus élémentaires doit être étudié. La suppression d’étapes du cycle de vie, de processus, ou d’intrants ou d’extrants est permise uniquement si elle ne change pas significativement les conclusions générales de l’étude.

Je pense qu’il ne faut pas négliger la difficulté de la mission de ce nouveau groupement. Il aura donc plusieurs objectifs, qui peuvent être résumés en cinq points :

  1. Gérer la déconstruction des réflexions du 20 ème siècle et en proposer une amélioration pour le 21ème siècle.
  2. Réfléchir aux frontières du nouveau système et proposer des définitions mathématiques.
  3. Soumettre ces analyses à un collectif indépendant pour valider ces investigations.
  4. Pousser les nouveaux questionnements dans ses retranchement pour affiner la méthode, ou rejeter certains principes le cas échéant.
  5. Diffuser ces réflexions afin de permettre l’accessibilité et la régulation du profit pour un maximum de sujet.

Définition concrète de cette nouvelle donnée

Il trouve son origine dans une espèce de primate d’Afrique, et il change ses draps régulièrement. Il tient son évolution à travers l’histoire à cette appellation : homo sapiens, ou homme sage et plus communément appelé “homme moderne” ou “être humain”.  L’unité fonctionnelle est donc celle d’un homme ou d’une femme correctement constitué.

Pour pouvoir vivre correctement, le sujet doit donc être capable d’inhaler via des orifices nasaux un gaz principalement composé d’oxygène. Il transforme ce gaz en énergie pour faire fonctionner ces cellules. Mais il y a également d’autres intrants qui sont ingérés par un orifice buccal positionné sur sa face avant. Il s’agit principalement de nourritures et de boissons en tout genre. Les extrants sont expulsés sous forme solide ou liquide lorsqu’une envie pressante se fait sentir. Le GAG aura pour but de chiffrer cela.

Peut-on dire qu’il y a fabrication d’être vivant ? Certainement, puisqu’elle est provoquée par un effet d’accouplement entre deux êtres de sexe différent.

Il s’agit, je pense d’une subtile part de hasard dans le processus de compilation qui n’est pas forcément maîtrisable. Hmmm, probablement une erreur de retenue de la part d’un des protagonistes.

Cela nous démontre bien qu’une limite mathématique nous échappe encore dans l’établissement du procédé, et donc, reste totalement applicable à la limite des frontières connues.

Début de frontière du système​

En-tout-cas, c’est suite à une période de gestation de 9 mois que cela conduit indubitablement à ce qu’on dénomme : le bébé. Puis, au cours de son existence, il grandit et franchit des paliers, cela en consommant et fabriquant tout un tas de choses, certaines utiles, d’autres plus subtile, et parfois clairement inutile… Ce sera au G.A.G. d’analyser cela.

Sauf s’il a des membres voir des organes greffés, il est impossible de l’avoir en kit, il est fourni comme ça, pas de pièce détaché. Et quel que soit le sexe, nous avons une unité composée d’une tête, d’un tronc, de deux bras, deux jambes, et de quelques organes vitaux permettant son bon fonctionnement. On voit clairement la correspondance des normes vis-à-vis du nom utilisé : “unité fonctionnelle”.

Sur le niveau de détail de l’unité, il existe un modèle bien connu : l’Homme de Vitruve de Léonard De Vinci (ci-contre). Celui-ci peut en effet nous donner ses dimensions concrètes. Néanmoins, l’humain se caractérise plus par son aspect social et se différencie de tous les autres êtres vivant par ses réalisations techniques ou artistiques. Cela lui apporte une certaine culture de vie et lui dote d’une indiscutable sensibilité. On parle de 5 sens, mais en réalité, il y en a bien plus…

Voilà pour quelques intrants et extrants.

Taille de l'unité fonctionnelle

Validation du flux de référence par le RIIRE

Concentrons nous sur la principale période de vie de cette unité fonctionnelle. Puisque lorsqu’on parle d’ACV, le sujet qui nous préoccupe aujourd’hui, c’est bien la fonction que permet d’assurer cette unité. Et c’est durant le court séjour de sa vie que l’humain se rend particulièrement intéressant. Evidemment, pour l’être doté de toutes ses capacités motrices et sensoriel, on trouve l’assurance de son utilité/inutilité dans la conséquence de ces faits et gestes.

La norme 14049 dont j’ai parlé au début nous donne des exemples de développement de fonction, d’unités fonctionnelles et de flux de référence. On peut notamment distinguer les étapes suivantes :

  • Identification des fonctions, (déjà fait voir point précédent).
  • Sélection des fonctions et définition d’une unité fonctionnelle, (un début de réponse au point précédent).
  • Identification de la performance du produit et détermination du flux de référence

C’est à ce moment-là qu’interviendrait un autre groupement indépendant opposé au G.A.G.

Baptisé le RIIRE, il permet d’assurer et d’intégrer le Résultat Indépendant et Immédiat du Risque Energétique. Cela en validant les différentes allégations du GAG. De voir s’il dépasse certaines limites ou si ses objectifs sont atteints ou que partiellement.

Il faut tout de même que le RIIRE appréhende le G.A.G. Ainsi, lorsque que le G.A.G. affine ses situations en proposant de nouveaux flux énergétiques concret. Le RIIRE améliore et augmente ses réactions en travaillant à sa propre sensibilité du G.A.G.

L’unité fonctionnelle prise entre deux fous rires, se rendrait peut être compte de ses propres capacités. Elle observerait le RIIRE d’une autre manière, on dit que c’est contagieux. Elle porterait enfin un regard attentif au travail de performance énergétique des produits du G.A.G.

Régulation à l’infini et déconstruction

Nous l’avons vu, l’unité fonctionnelle possède une naissance et une vie. Mais nous n’avons pas encore parlé de la fin de vie et de son étape de recyclage voir de la déconstruction.

En effet, le RIIRE aura pour effet de valider les propositions du G.A.G. Et non l’inverse. Car c’est en analysant les réactions du RIIRE que le G.A.G sait s’il part dans la bonne direction. Il ne faut pas tout mélanger quand même.

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Hahaha ! Mort de rire !!

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Cette expression très connue n’en demeure pas moins inintéressante pour autant. En effet, cela nous donnerait un flux de référence extrêmement qualitatif, garantissant un éternel sourire à notre unité.

Unité fonctionnelle clown

Fort heureusement, toute réflexion qui en arriverait jusque-là serait amenée à distinguer le GAG du RIIRE. De voir par quel chemin nous sommes passés pour conserver cette tangible philanthropie.

Mais j’ose espérer qu’avec cet article, le CSTB prendrait en compte cette nouvelle proposition dans l’analyse du cycle de vie des bâtiments par la RE2020. Mais je pense qu’elle est déjà sur les lignes de pêche de l’OPQIBI et du critère de qualité RGE, nous verrons cela dans les années à venir…

Je m’engage alors à poursuivre mes recherches à travers le GAG pour provoquer le RIIRE. Cela nous laisse, je l’espère un peu d’espoir pour notre chère et tendre humanité qui en manque cruellement actuellement.

A tout hasard, si vous souhaitez participer à un des deux groupements ou à toute autre fiction aquatique de ce genre, faites le moi savoir, je vous répondrais avec plaisir.

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