La gueule du Job !!!

Un expert ne se distingue pas par ce qu’il sait ou ce qu’il croit savoir, mais avec ce qu’il met en œuvre pour arriver a un résultat satisfaisant, et parce que ce qu’il croit juste, il le dise.
Ce sont les mots d’Albert Jacquard.
Expert en grand écart
Doc ! Ça tire un peu là, voyez !

À défaut de tenter de s’accorder vainement sur des différences, autant qu’elles aient quelque chose en commun.

Il serait vraiment très prétentieux d’annoncer être expert dans plusieurs domaines distincts. Il serait encore plus fort d’affirmer que ces domaines ont en commun le temps qui s’écoule. Que leurs pratiques entretiennent une pensée robuste de l’humain. Enfin, qu’ils permettent justement d’ériger un parcours pour élever les niveaux de conscience.

Que ce soit par la pratique ou par l’expérience, je connais leur principe sur le bout des doigts. J’ai testé leur réaction et j’ai appris leurs conséquences et leur risques. Lorsqu’on y réfléchi, ces pratiques peuvent évoluer librement dans le temps sans qu’ils n’en perdent leur propre nature.

Pourtant, elles restent incompatibles entre eux, c’est-à-dire que même si on pouvait, il n’y aurait pas forcément d’intérêt à les pratiquer ensemble. Après tout, certaines disciplines demandent tout de même des équipements différents.

De la même manière que l’on ne mange pas le dessert avec les couverts à poisson, vous vous servez des bons outils pour réaliser les bonnes actions. Le plus invraisemblable dans tout ça, serait qu’il soit commun à vraiment beaucoup de monde.

Simple, vous trouvez ?

Aujourd’hui, la difficulté de certaines pratiques se heurte aux limites que les outils nous permettent d’obtenir. Elle engendre une incapacité à prendre en compte des bilans énergétiques dans leur globalité. Cela traduit des difficultés à agir lorsqu’on essaie d’échanger sur des résultats précis.

  • Soit vous les traitez différemment et vous racontez votre histoire, un truc imparfait, c’est quand même quelque chose de profondément humain.
  • Ou alors vous en profitez pour apporter des solutions à des problèmes. Petit à petit, on avance.

Allez moussaillon ! Un peu de nerf, pour entreprendre, il faut y aller !

Expert en bouffe

La règle des 10 000 heures est un constat que vous pouvez faire. Lorsqu’on pratique une discipline régulièrement, au bout d’un certain temps, vous pouvez annoncer être expert de ce domaine de référence. Finalement, peu importe l’activité délivrée. Cela traduit naturellement des exigences drastiques en matière de fourniture et de gestion des ressources qui ne peuvent visiblement pas contenter la demande simplement. Sinon, il y a longtemps qu’on aurait plus de problèmes.

Faisons un bref calcul :

10 000 heures, ça fait environ 5 000 repas en prenant une moyenne de 30 minutes par repas. Effectivement, c’est précis comme estimation… Les cas isolés ne sont pas représentatifs des quantités, je zappe la plupart des cousinades interminables et des repas de noël qui sortent du train train quotidien.

En prenant au moins 2 repas par jours, alors pour parvenir à être expert dans ce domaine, vous arrivez à 2 500 jours. Ce qui donne à peu près 7 années d’expérience.

Malgré cela, si quelque chose qui vous débecte, ça ne vous prends en général pas plus de temps qu’il ne le faut pour le dire. C’est ça, être expert en bouffe !

Et puis, si vous savez apprécier ce que vous procure vos papilles, ce n’est pas ça qui vous donne l’envie d’un concours de bouffe. Le menu peut être différent, même lorsque vous êtes à la même table. Cela va de soi, ça dépend des choix de chacun.

Mais ce n’est pas pour autant que tout le monde à envie de devenir un grand chef. Néanmoins, certains restaurants n’ont pas besoin de beaucoup de publicité, ils sont reconnus par leur capacité à servir une bonne table.

Expert en bouffe

A la recherche d’une conscience

Lorsque la tolérance à ce qu’il est possible d’accepter ou de produire ne se limite pas d’un côté comme de l’autre. Il est évident que la statistique permet de trancher dans des estimations de masse. Mais pour des cas éloignés des systèmes de réflexion, ce raisonnement peu ne plus fonctionner.

Et comme on apprend ces choses souvent sur le terrain, alors, ça prend de plus en plus de temps pour y réfléchir. Sachant aussi que ce que si vous essayez, ça se passe rarement comme vous l’avez voulu, alors vous devez vous contentez d’entretenir des outils que vous vous forgez.

Impossible de vendre un truc comme ça, voyons donc, qui voudrais l’acheter !

C’est sûr que des personnes qui n’ont pas de problème ne cherche pas à en avoir. Est-il futile de poser les questions que nous n’avions même pas imaginées sur la manière de concevoir nos ambiances. Devenons-nous tous débile à la fin ?

Allez comprendre !

Dire à des gens qui n’ont pas de problème que finalement, ils en ont un à évacuer. Que selon leur niveau d’exigence, il est possible de le résoudre là maintenant sur le champ. Et que finalement, la matérialisation de leur propre solution peu prendre plusieurs années comme quelques secondes.

Lorsqu’on est sachant, on ne cherche pas à convaincre, on prescrit des solutions. Néanmoins, les échanges de valeur ne se comptent pas en quantité. Alors pour pouvoir vendre ce genre de chose, cela demande de se distinguer de ses confrères. Vous devez apporter votre propre touche.

Quand il s’agit de proposer une offre alternative ou équivalente, c’est à ce moment souvent qu’on saute le pas. En bateau par exemple, vous avez beau connaître toute la théorie, il faut se lancer une première fois pour larguer les amarres. Même si le convoyage demande de s’organiser un peu en amont, vous avez besoin de larguer ce bout qui vous retient au continent, impossible de faire autrement.

La conscience, elle arrive toute seule, même pas besoin de chercher !

Extrait du film Nos jours heureux de Olivier Nakache

Par où ça passe ?

A force d’étudier et d’analyser des états distincts dans des systèmes en fonctionnement. En observant ce qui entre ou ce qui sort, en comparant des états initiaux à des état souhaités. Est-il évident que ça se bonifie avec le temps ? Pas forcément, ça dépend du point de vu je dirais.

Être expert là-dedans, ce n’est pas du tout vivre comme une star de télé réalité. Bien au contraire, là ou le moindre problème demande de l’analyse et de la rigueur, vous devez avoir du temps pour les étudier. En fait, tout dépend de la taille du projet.

Pour retrouver une dimension humaine satisfaisante, il faut vous servir de tous les flux qui vous entourent, en commençant par transmettre des solutions directement depuis votre environnement proche. La robustesse et l’ergonomie de votre système s’affinent en analysant les limites dans les retours. En vous focalisant sur quelque chose d’important au fonctionnement de votre service, vous voyez ainsi vers ou se dirigent les flux énergétiques et vous pouvez avisez en conséquence. C’est ce genre de chose que j’appelle le non négociable : apprendre ce que tu ne sais pas et transmettre ce que tu as appris de meilleur.

Au début de l’histoire, vous savez comment trouver le temps, mais plus le temps passe, plus vous possédez ce regard pour trouver des solutions. Libre à chacun de les exploiter à sa sauce ou d’explorer d’autres pistes immaculées.

Quand vous avez l’expérience, vous savez ce qui s’y passe. Pas la peine de vous faire un dessin.

Expertise de terrain

Vous pouvez agir correctement dans le temps et vous savez coordonner correctement vos actions. La conséquence, c’est que certaines données communes ont plus de valeur à vos yeux que n’importe quelle autre. Notamment celles qui vous ont permis d’y accéder : une envie pressante, un besoin imminent. Attention, l’histoire ne s’arrête jamais a quelques essais.

Y a-t-il des flux énergétiques élémentaires que l’on ne perçoit pas ? J’en suis désormais convaincu. Ce sont cela-même qui vous on poussée à franchir la porte.

Produire du contenu, encore et encore

Ceux qui me connaissent le savent bien, lorsqu’il s’agit d’entretenir une conversation, je ne suis pas des plus bavard. Pourtant, quand j’ai des choses à dire sur des sujets que je maîtrise, alors je m’exprime, pas de problème.

Un rayon se propage naturellement en utilisant n’importe quelle surface pour continuer sa route. Dans notre univers, la lumière perdure dans le vide en continu jusqu’à ce qu’elle trouve un obstacle.

Lorsqu’elle tombe dans un trou, elle ne ressort pas toute seule ! Ce qui est le plus surprenant, c’est que ce fonctionnement s’adapte à peu près n’importe quel environnement. Lorsqu’un objet est posé quelque part, il y a de fortes chances pour qu’il y reste jusqu’à ce que quelqu’un en fasse autre chose ou jusqu’à ce qu’il se dégrade naturellement.

Ce que la réglementation thermique néglige pourrait bien-être un rebondissement inattendu dans la manière de réfléchir aux problèmes énergétiques que l’on rencontre aujourd’hui. Simplement, car certaines constantes fondamentales ont une valeur numérique. Cependant, pour le commun des mortels, il est impossible de savoir ce qu’elle donne s’il n’y a pas de référence de posée. C’est pourtant essentiel, car sans ça, c’est sûr, ça fonctionne moins bien.

Un lien qu’il est étrangement impossible à proposer autrement que par la suggestion et l’image. J’avoue que j’ai toujours été un peu déçu des manuels de jonglerie, mais détrompez vous la 5G n’y est pour rien.

Mais alors, pour quoi faire ?

Heureusement, tous les projets ne vont pas à la même vitesse. Lorsqu’il s’agit d’évolutions sur plusieurs dizaines d’années, vous pouvez essayer de vous frotter aux meilleurs. Pas certains qu’ils vous répondent, car les sollicitations augmentent aussi avec la notoriété. Plus c’est gros, plus il faut pousser, mais franchement, quel soulagement après !

Et pour ne pas tomber dans un trou sans fond, la qualité du moment prime sur la quantité du temps passé. Je vous le concède quand même, il ne faut pas se priver d’une vue.

Conserver l’équilibre, c’est comme ça que je définirais la stabilité d’un service en évolution. Comme les différents flux peuvent se distinguer selon le temps qu’on y passe, se cumuler selon l’intensité qu’on y met. Puisqu’il n’est pas possible de décaler les instants dans la vraie vie : le matin au soir, et vice-versa. Ça serait vraiment trop simple ! Alors, il devient plus sage de coopérer.

Vous croyez ?

Expert tout azimut

Je dois dire qu’il persiste des endroits dans les bâtiments où l’on sais très bien ce qui va se passer, mais dont personne n’a vraiment envie de savoir ce qu’il s’y produit au moment ou vous y trouvez.

Bon alors, vous y êtes ?

Ro Vincent !! Tout de même.

Toute suite quand ça parle de flux et de reflux, il y a du monde pour rigoler. Et puis, il y a de la matière aussi, ça peu se retravailler…

Heureusement que l’autodérision existe !

Dans tous les cas, il persiste des besoins primaires qui fluctuent temporellement. Dans un bilan énergétique, un expert peut difficilement faire autrement.

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