Cette suggestion ne tarit pas d’éloge sur la manière dont nous pouvons interpréter certaines cultures. Laisse-t-elle la possibilité d’entrevoir une case invisible dans tous les formulaires administratif ?
En tout cas, elle élargie la perspective que certaines organisation de notre époque ont oubliée sur la manière d’orienter des problèmes de la vraie vie. En prenant pour acquis des notions pourtant si évidentes, est-il possible de passer totalement à côté de contraste qui façonne nos usages ?
Dans l’existence humaine, il y a des notions que nous apprenons tout au long de notre parcours. Cela n’en fait pas un scoop, néanmoins, l’exploration de la conscience reste pertinente lorsqu’on dégage des pistes. En balayant large, est-il possible de retrouver ces dimensions ?
Vous souvenez-vous de la première fois où vous êtes monté sur vos deux jambes ?
Ce dont je parle dans cet article se base donc sur des estimations plus ou moins grossières. Sur des échelles personnelles, il est délicat d’appliquer ces raisonnements à l’ensemble des situations. Puisque dans un équilibre, le résultat ne dépend rarement que d’un seul facteur.
A l’aide des travaux du Professeur Fanger dans les années 70 qui ont donné suite aux indicateurs PMV PPD. Il est possible d’estimer le gain de confort thermique engendré par le métabolisme humain. Ça reste de la statistique, bien sûr, c’est donc à prendre avec des pincettes. Ces règles s’établissent pour un grand groupe de personnes et ne sont pas vraiment représentatives de l’individu lui-même. Cependant, je crois qu’elles restent tout de même assez sensibles pour pouvoir alimenter certaines trajectoires.
Évidement, les différences d’uniformités mettent en avant des clés pour adapter ces éléments. En résumé, votre situation peut être différente de celle de votre collègue en face de vous qui se trouve pourtant dans la même pièce. Chacun pourra donc trouver des réponses différentes à ses interprétations. Explorons comment dans cet article.
Quel est le principe ?
Lorsqu’on étudie des ambiances sur les aspects de confort de chaleur, la caractérisation se produit au niveau des conditions locales. Les sensations d’inconfort sont prisent en compte au niveau des personnes. Sur une échelle de valeur qualitative, par exemple avec un échantillon de 1000 personnes, évidemment prise indépendamment. Vous obtenez une évolution globale de la sensation du groupe.
Selon les conditions de l’utilisateur, par exemple l’état lorsqu’il est entré, ce qu’il fait lorsqu’il est dedans, ou encore, le type de vêtement qu’il portait. Vous pouvez en déduire des niveaux de satisfaction. En mélangeant les deux (la satisfaction et la sensation), vous obtenez une représentation globale du confort et/ou de l’inconfort suivant les conditions spécifiques des locaux (températures, vitesse de l’air, isolant…) pour différentes activités (sédentaires, légères, intenses…etc).
C’est là que ça devient intéressant. Ces analyses reflètent des différences, selon la position que vous adoptez, vous ne produirez pas la même quantité de chaleur métabolique. Et pour maintenir une stabilité, en maintenant constant les autres facteurs, alors, l’équilibre ne peut dépendre que de deux paramètres :
- Le temps passé, plus ce temps est long plus un équilibre sera difficile
- Le centre de gravité, plus il est stable, plus l’équilibre sera facile à maintenir
En effet, en fonction de l’action mécanique déployée selon une position spécifique (par exemple : assis ou debout). La quantité de chaleur que dégage le corps humain pour maintenir une bonne température est différente.
Allez savoir pourquoi ?
Si cela reste pourtant si évident, il n’est pas forcément trivial de se rendre compte de l’impact que cette observation peut provoquer. Dans une salle de sport, ça peut paraître simple, mais sur des ergonomies de bureau, la question peu émerger. Et quand il s’agit de réaliser des économies tout azimut, il n’est pas question de négliger certains curseurs. D’autant plus que la transmission d’informations ne dépend pas d’une quelconque position. Déjà, il faut savoir que ça existe !
Personne ne parle de ça
Dans nos sociétés modernes, il persiste des points sensible qui n’ont pas forcément de lien direct avec les conséquences de nos actions. Une consigne qui serait en contradiction totale avec la volonté que puisse fournir l’environnement. Ne serait-elle pas la source de nos questionnements ? De nos colères ? De nos joies ?
Cela nous emmène vers des problèmes de perception ou de tolérance, mais pas que.
Il y a des informations que l’on peut expliquer, néanmoins certaines expériences ne peuvent être perçues si elles n’ont pas été réalisées par les individus eux même. C’est le genre de savoir qui je crois reste non-imposable. Il ne peut dépendre d’une réglementation tellement les cas peuvent être différents et ne rien avoir entre eux de commun. Il revient à chacun de s’en imprégner et d’aviser en conséquence. Si cela peut joindre l’utile à l’agréable, alors vous tenez le gros lot.
Dans une découverte, il est normale que personne ne le sache avant vous. Quant à votre tour, vous savez de quoi il en retourne, vous pouvez tout à fait avoir envie de comparer ou de tenter autre chose. Or, tout le monde se fiche bien que vous soyez debout ou assis. Le problème ne se situe pas dans la position que vous adoptez, mais dans la maîtrise d’un centre de gravité. Du moment que vous faites ce qui vous semble juste, ou ce qui vous ai demandé. Je ne vois pas pourquoi l’ergonomie d’un environnement de travail devrait être une contrainte.
La fatigue, ce phénomène quotidien qui nous tient par le bout du nez, c’est évidemment la source de toutes ces incertitudes. Les motivations que nous mobilisons pour réaliser une tâche ont de lourdes conséquences sur nos capacités à les dépasser. Et quand la lumière s’assombrit, c’est probablement un entre deux que vous devrez découvrir.
L’essayer, c’est l’adopter
Dans une situation de ce genre, c’est vous qui êtes le pilote. C’est vous qui tenez les manettes. Je ne parle pas de quelques essais, tout le monde se lève et s’assoit constamment à longueur de journée. Je parle ici de ce que nous sommes capables d’interpréter à travers l’ensemble des outils que nous avons à notre disposition. Dans la manière de réfléchir aux différentes ambiances que nous mettons en place, ça change tout.
Comme vous ne pouvez pas décider à la place des décideurs, montrer que ça existe permet aussi de développer un ensemble complet d’outillage. Cela me semble une bonne voie. Néanmoins, nous ne sommes pas tous capables de l’accepter, de le tolérer. Ainsi, pour franchir le pas, il faut avoir des bases solides.
Lorsque l’on conçoit des ouvrages de bâtiment, les études s’arrêtent au moment où les gens rentrent dedans. Ce qui se produit après la remise des clés sur un bâtiment neuf, c’est de la rénovation, de l’entretien, de l’aménagement, de l’organisation, de la déco…
Il devient évident qu’une prestation portant sur l’énergie au sens large ne se limite pas à la frontière de la remise des clés. La posture devient prédominante par rapport à l’ensemble des perspectives qu’elle permet de déverrouiller.
Un balancier pour appui
Le vivant est rarement immobile durant très longtemps.
Lorsque je procède à des calculs de manière conventionnelle sur un bâtiment. J’ai beau essayer, je me heurte à des frontières invisibles imposées par la complexité des démarches ou des savoir. Cette démarche se distingue par un contraste entre ce qu’il est possible de faire et ce qu’il est possible d’acquérir. Si la position individuelle n’existe pas dans les calculs réglementaires, c’est que cette précision n’a pas vraiment d’intérêt pour ces méthodes. Cela même si une différence de 4°C peut-être retrouvé sur une ambiance pour obtenir le même confort en comparant une personne assise d’une personne debout. Ce n’est pas rien. Il y a un moment, ou il faut savoir de quoi on parle.
Alors pour sortir des sentiers battus et poser correctement les problèmes, il est parfois nécessaire d’expérimenter certaines situations. Je crois que c’est le seul moyen. Et s’il y a des valeurs bridés, alors c’est probablement à cet endroit que la négociation permet d’élargir l’horizon des solutions. N’importe quel client peu comprendre que des hypothèses d’entrée non modifiable dans un calcul ne permettent pas d’étudier l’ensemble des configurations possibles.
Finalement, peu importe la demande, dans tous les cas elle nécessite du temps pour renseigner des projets, du temps pour les analyser, les décortiquer, du temps pour transmettre et expliquer ce que j’ai fait, pourquoi j’ai fait ça comme ça. Et ça dure depuis plus de 10 ans !
La fatigue au travail ne peut pas dépendre d’une réglementation quelconque. Que ce soit par l’employeur ou par l’employé, personne n’exigera de vous de rester debout pendant des heures à ne rien faire. Or, du moment que l’information permet d’élever les niveaux de conscience, je ne vois pas pourquoi elle ne pourrait pas être diffusée au plus grand nombre.
Comme l’action intellectuelle se retrouve liée aux coutumes des différents usagers locaux, il persistera toujours des inconnues par rapport à ce qu’il est possible de faire ou d’envisager. Dans le vrai monde, la prise d’initiative appartient à ceux qui le souhaitent et qui savent pourquoi ils le font, ne serait-ce que pour conserver certaines valeurs. Dans celles de l’équilibre, il y a des valeurs d’improvisation.
Après tout, libre à chacun d’organiser son environnement proche comme il le souhaite. Je ne suis pas chez vous, vous n’êtes pas chez moi.
Les 3 moments d’un équilibre
L’avant
Penser à ce que l’on souhaiterait produire, obtenir ou montrer. Visualiser l’obstacle qui vous éloigne du résultat pour le franchir. Réfléchir à la meilleure manière d’aborder certains sujets afin d’engager un maximum d’effet. Aller de l’avant, se dire que l’exercice est possible, qu’il demande de l’attention pour y parvenir. Souvent foncer tête-bêche, ce n’est pas forcément la plus grande des idées. Face à des difficultés, dessiner sur un plan, dresser une liste de tâches sur un papier, décrire les choses avec des mots, montrer/mimer les choses. Ce sont tous ces éléments que l’on imbrique par la pensée qui permettent d’anticiper des besoins, de planifier, d’appréhender des manques afin de ne rien oublier lors de l’action. Généralement, ce n’est pas sur le moment qu’il faut y réfléchir, les meilleures sensations, elles se vivent en vrai.
Le pendant
L’instant d’avant est totalement oublié, du moins, il a été correctement approfondi, analysé sous tous les angles et tout est clair. Les ambiguïtés ont été levées et vous savez comment vous y prendre. Vous savez ce dont vous êtes capable, vous n’avez plus besoin de vous le dire ? Stable, et le regard au loin vous n’êtes plus dans cet état où il faut tout mettre en œuvre pour parvenir à tenir. Le relâchement se trouve peut-être ici. Le plus longtemps possible. Sous le coup de l’action ou des réactions, la concentration lève ce point de rupture en oubliant tout ce qui comptait. Le moment d’après n’est même pas encore apparu.
L’après
Sans une sortie, sans une galipette, un obstacle n’est jamais qu’une étape dans un processus que vous aviez préalablement anticipé (Normalement). Ou bien alors, est-ce un accident ? Y a t-il des imprévus que nous aurions omis de mentionner ?
Que vous venez de le franchir, ou que vous ayez augmenté la difficulté, l’apprentissage reste pour vous, l’environnement reste le même. Tout redevient normal. Avec la différence qu’un temps a passé, l’avenir se dresse devant de nouveau. Pour quoi faire ? Pour recommencer ? Refaire en mieux ? Pour continuer a évoluer dans certaines disciplines, je crois qu’il faut les pratiquer plus ou moins régulièrement.