Le plus grand garde-manger du monde !

À force d’étudier l’évolution des bâtiments, il y a des notions qui reviennent, souvent. Notamment sur ce qui se passe à l’intérieur des locaux par exemple sur la température des pièces et l’ambiance que l’on souhaite y installer. Or, dans un problème à double entrée (plus de chaleur, ou plus de fraîcheur), à défaut de pouvoir se dédoubler, faut-il privilégier un côté ? Ce que je constate, là où il y a du monde, c’est qu’il y a toujours plus de contrôle. C’est plus simple pour éviter les fraudes par exemple. Pourtant, dans un local, la sortie se confond souvent avec l’entrée et vice-versa.

La présence de convention donne-t-elle un sens à ce qu’il est possible de créer ? Est-il nécessaire de tout connaître sur la gestion de nos systèmes ? Pour être performant, doit-on maîtriser l’ensemble des paramètre du confort ? Peut-on laisser les automates les gérer à notre place ?

Tant de questions… Dégrossissons petit à petit, allons vers l’ouverture et la découverte plutôt que de s’enfermer dans des pièces sans lumière. Observons la redondance pour améliorer la compréhension des phénomènes énergétiques et de notre environnement.

Un besoin ou une envie ?

Le fonctionnement des machines nécessite souvent un peu de carburant, élémentaire, vous allez me dire. Cependant vivre ne se limite pas à consommer de l’énergie pour le plaisir. Il y a donc des notions essentielles qui font de nous des personnes sensées. Par exemple, nous ne pouvons pas survivre au-delà de quelques jours sans boire un peu d’eau. Plus simple encore, nous ne pouvons pas vivre sans continuer de respirer pendant au moins quelques minutes. Ces évidences n’ont pas forcément besoin d’être évoquée pour que l’on s’accorde sur une donnée vitale. Mais ce qu’elles nous enseignent, c’est qu’elle demande tout de même un peu d’attention. Ne serait-ce que pour appréhender quelques notions du monde vivant.

Pour autant, nous avons aussi besoin de nous distraire. D’ailleurs, si la vie n’était que rigueur et stricte vérité, alors elle serait bien plate (ce mot est emprunté au Québécois, mais je ne trouve pas vraiment d’équivalent en français de France.). Je reste persuadé que le rire ou l’émerveillement reste aussi important que de savoir que certaines choses existent notamment pour le développement de notre imaginaire.

Rappelons-nous que l’environnement dans lequel nous évoluons ne permet sûrement pas de tout connaître du monde dès le départ. Si l’éducation provient de la culture que nous recevons sur l’ensemble de notre existence. Je crois que la découverte est aussi essentielle à toute forme d’apprentissage. Difficile de ne pas être d’accord là-dessus. Pour évoluer, il y a tellement à explorer, de surcroît certains n’ont jamais vu la neige voire même la mer.

Il y a des notions qui permettent de s’assurer que ce que l’on fait existe bel et bien. Ce n’est pas que dans l’imaginaire et ça peut aussi se partager. Être à l’heure à un rendez-vous, évoquer ce que nous allons faire ou faire ce que nous avançons fait partie de cela. Je trouve que c’est quand même la moindre des choses. Lorsque l’on travaille avec le vivant, le respect des valeurs peut-être aussi important qu’une bonne poilade au même titre qu’une grosse envie de pisser. D’ailleurs cela conduit aussi aux valeurs de respect, et il ne suffit pas de l’écrire sur un article pour le vivre.

Bien manger, c’est le début du bonheur

Aujourd’hui, raisonner d’une certaine manière l’énergie demande-t-il de s’accorder sur le temps et l’espace, ce n’est donc plus forcément trivial. Dans ce cadre ou les besoins se confondent avec ce que l’on souhaite, doit-on améliorer la connaissance ou contenir le savoir à plus de lucidité ? Certainement que dans tout ceci, il y a des notions de perception individuelle et/ou collective par rapport à ce qui existe. Et elles ne se résume pas à la thermique du bâtiment. Seulement si nous passons plus de 80% de notre temps à l’intérieur, il devient fondamental de savoir que sortir de chez soi permet d’observer et de composer avec cette diversité environnementale.

Le savoir est influencé par le temps que nous passons avec nos proches, avec nos amis, nos collègues. Certains liens n’ont tout simplement aucun fondement administratif. Lorsqu’il s’agit d’un enseignement, cocher une case n’a pas forcément de limite temporelle.

Difficile à croire ce délicat raisonnement lorsque l’on sait comment fonctionne l’éducation nationale, les notations des élèves et autre Parcoursup… Pour devenir un expert de la malbouffe, il n’y a qu’à suivre la route toute tracée par nos sociétés consuméristes. Faire de vous un artiste cuisinier, un créateur passionné, ça se travaille.

Choisir des bons produits pour qu’un repas devienne un moment de joie, un instant convivial qui donne l’envie de s’y investir, d’apprendre à nouveau, de savoir comment il a été fait. C’est ce qui permet de mixer les saveurs du monde du bon côté. C’est aussi ce qui se passe dans tout processus énergétique, il y a des entrées, il y a des sorties. Entre les deux, un savant mélange qui attise les papilles et développe l’imaginaire.

Suivre une recette de cuisine, beaucoup de gens peuvent le faire. Mais lorsqu’il s’agit de poser une appréciation, d’établir un diagnostic, les goûts et les saveurs ne peuvent se fier qu’à votre odorat, à votre palais. C’est ce qui fait de vous des êtres distinct et vous rend bien vivant, tous différents.

Une intelligence artificielle ne peut probablement pas rivaliser avec ce genre de connaissance, de sensation. C’est de la dynamique de l’intime, celle qui assure du bien-être et la suggestion du désir. Et dans les infos que vous ne connaissez pas, savoir ce qui est bon ou pas pour vous, ça ne demande pas forcément l’avis d’un tiers.

Pourtant, à l’heur où les applications vous délivrent votre liste de course que vous allez vite fait quérir au drive. Je constate qu’il est si délicat de ne pas suivre la dernière mise à jour du monde de la technologie. S’agit-il d’un défaut de préparation, d’un manque de temps, d’une quantité de travail trop importante ? Certainement un peu de tout ça. La prescription d’une nouvelle culture de l’espace-temps devient donc une source de bien-être et surtout de bonheur.

Les carottes, ça ne poussent pas dans ton frigo !

Personne ne nous apprend ça. Cette banalité pourrait en faire sourire plus d’un.

Pourtant, lorsqu’il s’agit de bouffe, j’en suis sûr, certains pourraient avaler des pilules, ça leur rendraient la vie plus simple. Les besoins de base se résument-ils à une corvée ? Doit on se nourrir ou gagner du temps ? Aujourd’hui, le choix est vaste, heureusement Black&Decker® est là pour vous proposer son tout nouvel Hydrator…

Extrait de retour vers le futur 2 sorti en 1989

Prendre le temps, ça demande un peu de patience, un investissement qu’il est bon de trouver (ou de retrouver). Et là où les ordres de grandeur dépassent l’entendement, planter quelques graines dans votre jardin ne changera probablement pas grand-chose à l’ordre mondial actuellement établi. Si ce n’est pour que les générations suivantes aient un peu d’air. Auront-elles aussi acquis de la connaissance sur ce qu’il ne faut pas forcément reproduire de nos aïeux. Je n’en suis pas certain. Je reste persuadé qu’il y a des expériences qu’il faut vivre par soit même. Déjà posséder un jardin n’est pas donné à tout le monde.

Alors qu’en est-il vraiment sur l’amélioration des mœurs. Le partage équitable de la ressource permet certainement de contenir des stupidités qui ne serait pas possible autrement que par l’expérience. Dans l’univers du vivant, à l’opposé du temps infiniment long, il y a celui de l’instant, celui qui n’est pas encore présent, mais qui va arriver à coup sûr. La première des questions est donc de savoir d’où vous transmettez vos informations, lesquelles sont les plus précieuses, les plus pertinentes.

Car là où les jobs de bureaux ne font plus forcément rêver (l’exemple d’AgroParisTech en est un emblème), la culture terrienne redonne le pouvoir de manger local, de saison et avec ce que vous souhaitez y mettre comme intrant. Après tout, si vous voulez bouffer de la merde transgénique, personne ne vous y en empêchera. D’ailleurs, personne ne vous dira le contraire (quoique, le temps fera les choses, peut-être). Seulement, je constate que très peu d’activité ne balaie aussi large, très peu de système favorisent ce genre de pratique (en-tout-cas, je n’en connais pas encore actuellement). Car c’est également ce qui permet de vous montrer ce qu’est une responsabilité, et aussi, de vous donner le goût de l’effort et du réconfort.

La conservation, le nerf de la guerre

Pour évoquer la temporalité, il faut être précis, si précis que la pensée humaine y est instantanée. Tel un reflex, d’abord visuel, cela vous permet de confirmer que ça existe et que oui, c’est possible. Mais attention, cela demande aussi de faire confiance à l’aléatoire. Après tout, observez autour de vous, il est partout et tout le temps. Je ne suis ni le premier à le constater et certainement pas le dernier. Simplement, pour des questions de rendement ou de conflit, la culture de notre productivité administrative s’est fourvoyée dans la quantité du rendement, pas forcément dans la qualité des sens.

Il n’y a qu’à voir les étalages de jambon au supermarché. La qualité à tellement de mal à émerger qu’elle en devient si délicate à entrevoir et à faire ressortir. Gagnez sa vie pour dépenser le moins de sous possible, ce n’est pas forcément là-dedans qu’il y a des économies à faire. Savoir ce qui existe tout en bas de l’échelle, c’est la base après tout. Et pour la sauvegarder, il faut souvent atteindre le haut de la réflexion.

Prenez un poireau ou un légume quelconque, laissez le à l’air libre dans votre cuisine, ou bien mettez le au réfrigérateur, c’est comme vous le souhaitez. Dans les deux cas, vous ne surpasserez jamais le fait de le conserver directement en terre dans votre jardin durant plusieurs mois. Le fait qu’il conserve ses racines, il conserve aussi toute sa vigueur et ses saveurs, il ne se dessèche pas et reste comestible.

Imaginez que notre confort de vie s’est rendu à transmettre des données depuis n’importe quel endroit sur la planète. L’avènement de la technologie permet aujourd’hui cette communication instantanée d’individu à individu. Ce n’est pas ce qu’il y a de plus compliqué. Cela favorise effectivement le commerce et l’économie, une direction pour les entrepreneurs ou des manutentionnaires. Cependant, il persiste dans cette controverse de technique une incompréhension qui fait que la matière ne peu se télécharger instantanément chez vous de cette manière. Et donc pour toute une génération, la vie se résumant au partage de la donnée ne l’est qu’en virtuel, pas en réel.

Trouver le bon partenaire, c’est certainement ce qui donne le sens de tout ça, en réel pas en virtuel. Car même si vous souhaitez tout faire par vos propres moyens, vous n’y arriverez probablement pas de manière instantanée. De plus, il persiste des échanges qui ne peuvent ni se substituer, ni se remplacer. Et s’il nous a fallu quelques dizaines d’années pour y arriver, il nous faut aussi un petit temps pour s’adapter et pour appréhender cet ensemble vivant.

Finalement, autant que ça dure le plus longtemps possible.

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