Quand il est question de planification énergétique, on pense toute suite à des échéances ou à des objectifs aux horizons mystérieux et lointains. Dans ce que l’on perçoit de la communication actuelle, c’est qu’il est très facile de se disperser tant les sujets sont vastes et éminemment complexes.
Il serait assez simple de dire que le présent est là, maintenant, tout simplement lorsque vous lisez ces mots. Pourtant, ce n’est pas parce qu’il existe un ailleurs non-perceptible dans votre espace qu’il ne se retrouve pas aussi dans le même présent. Lorsqu’on manque de repère, il est tout à fait possible de s’y perdre. Et dans le nouveau monde de la donnée et de l’information, si vous n’êtes pas au courant que ça existe, vous ne pouviez pas le deviner.
Tout le monde le sait
L’utilisation des technologies comme moyen de communication est là source principale des distractions qui biaise notre perception du temps qui s’écoule par le simple fait d’y participer. Puisqu’il y a des choses à vendre, alors si vous ne prenez pas le cap, ce sera vous le produit ?
Effectivement, tout le monde peut se rendre compte que les moyens de communication changent. Ceux proposés par les différents réseaux ne reflètent pas vraiment le temps que passe notre société à agencer des places et des monuments.
Soyons clair, il s’agit toujours pour ces entreprises de tirer le maximum de profit en y passant le moins de temps possible. Si ça fait le buzz, si c’est choquant, alors c’est bon pour leurs affaires. Car lorsqu’il se passe un truc, les gens s’amassent. Ils ont ce besoin de savoir et de voir ce qu’il s’y passe. Et les retombées sont du genre : comment il s’y est pris pour faire ça ? Le « ça » dépend en général du contexte et se caractérise par le contraste entre le vide et un récit qui ai du sens, un truc qui vous a conduit à aller voir par vous même :
Ça paraît simple, mais lui, est-ce qu’il va se planter ? Et lui, est-ce qu’il va y arriver ? S’il y arrive, est-ce que moi aussi, je peux le faire ? De toute façon quand on sais ça, c’est facile ! Oui, moi tu vois, je m’y serais pris autrement…
Tant de commentaires qu’il est possible de dénicher. Pourtant, c’est à ce niveau, je crois que l’information permet de titiller les questionnements, et d’avancer vers des raisonnements de valeurs. Car si vous savez, alors vous n’avez pas besoin de le savoir une seconde fois. C’est en cela que l’information permet de percevoir toute une logique et un déroulement.
Or, plus il y a de personnes qui commentent, et plus les sujets se dispersent d’une vérité d’origine.
Le temps relatif à l’usage
Tout le monde à une histoire passée, des projets futurs, tous de taille différente, et par dessus tout un présent à gérer, une famille à nourrir.
Cela conduit nécessairement à nuancer un avis sur la question. Chacun défendrait sa position et son bout de steak, c’est bien normal. Cependant, en altérant les propos des différentes idées, il n’est pas rare de se déporter assez loin du sujet d’origine. Si bien qu’à la fin, ce que l’on retrouve n’a plus aucun rapport avec ce qui était évoqué au début.
Déboucher une bouteille est une action qui demande un certain temps. Et pour certaines personnes dépendantes, ça nécessite parfois l’aide de quelqu’un ou d’un effort important comparé à la capacité disponible. Pourtant, on se pose rarement la question de ce que ça nous a coûté. Ce que l’on recherche en général, c’est la substance qu’il y a dedans pour se délecter ou partager un agréable breuvage, sans forcément d’autre forme d’attente.
On dit souvent que le temps passe plus vite en bateau, ou au moins, on a l’impression qu’il passe différemment. Déjà parti du port, quelques ronds dans l’eau et c’est déjà l’heure de rentrer. C’est que sur un bateau, vous êtes souvent occupés à manœuvrer ou à observer le paysage. Lors d’un voyage, vous ne pensez pas forcément à votre liste de course ou à ce que vous allez faire le lendemain. Et dans une grande traversée, votre énergie est économisée pour être utilisée là où il y en a le plus besoin dans l’instant du moment présent.
Or, nous sommes tous d’accord, nous avons tous le même temps dans une journée. C’est donc que l’activité joue un rôle essentiel à notre préoccupation. La passion et l’engouement placé dans chaque action sont donc des questions fondamentales d’efficacité. Car si vous n’avez pas l’envie, alors il sera difficile de vous imposer quoi que ce soit. Où alors, si vous y allez à reculons, ce sera probablement mal réalisé voir moins bon par rapport à ce que vos capacités peuvent délivrer. Donc finalement par un manque d’attention ou de volonté.
Autrement dit, lorsque vous êtes à la tâche, vous n’êtes pas ailleurs. Il convient donc de définir les tâches ou les usages qui vous donnent cet engagement.
Quelle valeur pour l’instant ?
Lorsque j’analyse un projet, je n’ai pas besoin de faire beaucoup d’estimation pour comprendre vers où je me dirige. L’information que je délivre à mes clients est suffisante pour orienter les discussions. Comme je sais où je vais, je peux montrer où les risques sont importants. Soit sur la gestion des ambiances intérieures, soit dans les actions que l’on entreprend pour piloter les locaux.
Construire solide ne signifie pas simplement une gâchée de béton. Cela nécessite aussi d’observer les équilibres cohérents que l’on entretient avec la réalité des possibles.
Lorsqu’on travaille les qualités de l’esprit de cette manière, quand on fait de la conception énergétique dans le monde réel. Ce n’est pas la gestion à long terme qui est importante. C’est la relation que l’on entretient par la valeur du temps qui passe qui dicte la véracité des arguments. Ainsi, la perception des interlocuteurs qui vous écoute est tout ce qui importe, c’est ça qui a de la valeur. L’attention qu’il place en vous vous apporte respect et notoriété.
C’est l’image du sablier magique du professeur Slughorn qui ressort. Dans la série Harry Potter, le temps de ce sablier s’écoule en fonction de la qualité de la conversation. Plus la conversation est intéressante, plus le temps s’écoule lentement.
Car si vous savez quoi faire dans le bon temps, selon les conditions que vous offre votre univers. Alors vous savez comment intervenir sur les leviers qui agence votre confort. En d’autre terme, il s’agit d’évaluer ce qu’il est possible de faire avec ce que vous possédez. Vous pouvez alors être considéré comme le spécialiste de votre discipline.
Dans ce que vous offre votre environnement, cela ne signifie pas forcément être spécialiste en énergétique. Il y a moults experts de leur domaine qui sont passionnants à écouter, qui sortent totalement du domaine de l’énergie. De plus, vous n’avez pas besoin de faire 5 ans d’études pour dire que vous avez trop froid !
Renouer ce lien perdu
La technologie permet de rendre les services souhaités et d’augmenter la faculté d’agir sur le monde. Seulement, il n’y a aucune technologie qui vous dit quoi faire. Les équipements sont tous fait pour être utilisés. Lorsque vous concevez des solutions et que vous devez vous fiez à vos sens pour obtenir ce que vous souhaitez, c’est là que ça peux prendre un peu de temps.
À l’inverse, lorsqu’un marchand vous vends une machine, ils y a généralement une notice ou un mode d’emploi permettant de connaître son fonctionnement. En ce qui concerne les algorithmes, ça me semble un peu plus complexe.
Or, quand une machine n’est pas utilisée, ou pas dans ses capacités maximales, manque-t-elle de rentabilité ?
Par exemple, si vous possédez une société de transport, les camions coûtent un certain prix, alors pour les rentabiliser au mieux, il faut transporter des biens. Lorsque vous voyagez à vide, probablement l’efficacité est médiocre. Mais prudence à ne pas tomber dans l’exploitation, car c’est aussi là que le renouvellement des chauffeurs est intéressant pour rouler la nuit.
Dans les parcours classiques, ce que l’on apprend des capacités du corps humain ne fait pas le lien entre l’expérience et la théorie. Il n’y a aucun outil qui vous permet de rattacher l’histoire aux wagons du temps. Il n’y a aucun manuel qui vous aide à comprendre comment nos sensations en sont arrivées à ne plus correspondre avec l’environnement. Car lorsqu’on cherche l’ouverture d’esprit, c’est bien de ça qu’il s’agit : l’oscillation entre le chaud et le froid.
Et de nos jours, les outils numériques ne sont plus du tout adaptés à exprimer ce genre de différence de point de vue. Tout simplement car le subjectif montre le bout de son nez.
La question fondamentale est celle de l’équanimité qui évalue l’ensemble de la dérive. Si votre ressenti n’est pas en accord avec votre environnement proche et que l’on met tout en œuvre pour y arriver. Alors, comment en arrive-t-on à se plaindre constamment de situations qui deviennent insoutenable tellement le besoin d’agir est intense. Rare sont les apprentissages qui nous recadrent en nous permettant de nous remettre en question par rapport à ce que l’on possède.
Être vivant, c’est déjà pas mal. Se débrouiller avec ce que l’on a, je trouve que c’est encore mieux. Mais lorsque l’on ne sait pas, savoir faire appel à des personnes qui s’y connaissent mieux que vous, ça devrait être automatique. C’est aussi là que l’on voit la différence entre un expert et un charlatan qui vous vendra n’importe quoi.
De plus, si une découverte était faite dans ce sens, il n’y aurait aucun moyen de vous la faire parvenir. Sauf à vous faire partager ce genre d’expérience : de vous placer directement dans la situation concernée pour voir ce que l’on peut faire à partir de là.
L’instant, véritable équilibre de stabilité
Lorsqu’il est question d’information et de diffusion des connaissances. Il est possible de transmettre et de fabuler sur des évolutions futures. Sur ce que l’on pourrait faire demain, sur ce que l’on aimerait produire. Les humains excellent dans ce domaine. En pensant que ça évolue de telle manière, chacun peut évoquer des arguments pour vous démontrer qu’un raisonnement sera meilleur qu’un autre. C’est d’ailleurs pour ça qu’il existe des paris et des jeux d’argent. Comme si ce genre de solution permettais de comprendre ce qu’est l’instant.
Si faire des économies d’énergie aujourd’hui a pour but de maîtriser son environnement, alors en connaissant les grandeurs, vous améliorez votre confort. Car en tout temps et quelque soit la situation, vous savez sur quel levier agir. L’illusion se crée donc par rapport à tout ce que l’on connaît jusqu’à présent. En augmentant votre tolérance par rapport à celle d’un client, vous conservez la maîtrise.
Cela demande plus qu’un simple papier vous attestant que vous êtes dans les dernières normes. Cela exige de raconter d’où proviennent ces connaissances. C’est notamment ce qui prouve le « comment on en arrive là », jusqu’au présent à posséder tout ce savoir.
En vous basant sur les faits passés, vous replacez du contexte et vous donnez des clés de compréhension. Des clés qui laissent le choix à votre audience de croire où pas à votre histoire. Elle laisse aussi un véritable pourquoi. Un pourquoi est-il impossible de prévoir précisément ce qui va se produire plus tard, lorsque vous aurez dépassé l’instant du présent. Simplement car dans le monde du vivant, nous ne pouvons pas prévoir à l’avance les réactions qu’il y aura.
Justement, les projections dans l’espace nous permettent de valider des pistes. Elles servent de support pour imaginer l’évolution des ambiances, de comprendre comment ce dissipent les phénomènes énergétiques. Toujours est-il que les problèmes majeurs de perception se situent généralement dans le temps présent et dans l’instant. Par rapport à ce que l’on connaît des grandeurs en jeux, sur le problème concerné et surtout par rapport à ce qu’il est possible de réaliser.
Le mirage se propage, car la croyance de maîtriser les sujets est une faculté humaine qui participe aux solutions qu’on peut envisager. D’ailleurs, je crois qu’on aime tous faire ça.
Prévoir n’est pas agir et vice-versa
Quand je poste un message sur un réseau, il n’est pas rare qu’il soit encore visible par certains une semaine après. Quel est le but de tout ça ? Les algorithmes profiteraient-ils de notre temps ? Retiendraient-ils les contenus pour les diffuser aux bons moments aux bonnes personnes ?
Vous vendre la possibilité d’un geste parfait, sans risque et sans danger ? Qui pourrait vous croire ? Personne n’est parfait. Encore moins l’organisation de l’administration française. Ce sont les outils qui nous permettent d’avancer, de creuser des trous, de bâtir des murs, ce ne sont pas les mots. Pourtant, lorsqu’on cherche à séduire, ce sont ces éléments pragmatiques qui semblent le plus pertinent.
Lorsque le temps de l’action devient assez rapide par rapport à ce que peuvent fournir nos capacités, l’environnement et le hasard se mêlent entre eux. Si bien qu’il ne soit plus du tout envisageable d’analyser certaines variables. Pour illustrer, c’est le genre de moment que vous pouvez entrevoir lorsque vous cassez un vase ou bien quand vous vous coupez avec le couteau à pain.
Comment faire pour éviter ça ?
Je cherche encore…