Les attestations de fin de chantier à produire au niveau du permis de construire, vous connaissez ?
Dans une prestation d’ingénierie pour un bureau d’étude, il y a la manière de concevoir des ouvrages, certes. Mais pour ce qui est de la donnée, soyons clair, très peu de gens veulent mettre les mains dans le cambouis pour analyser des assemblages de ce genre. Puisqu’il y a des choses que l’on ne peut pas connaitre à l’avance dans l’évolution humaine, l’information peut aussi être perçue comme une infinie. Il devient donc difficile de conserver un cap concret, surtout dans le cadre où cela nécessite de faire des économies d’énergie à l’intérieur des bâtiments. D’où l’on pars, ou on arrive, ce que l’on conserve ou pas, autant être efficace dans le transfert d’information…
L’analyse du cycle de vie est un merdier pas possible pour l’ensemble de la construction. J’en discute à des collègues, je l’évoque avec des diagnostiqueurs, j’en touche deux mots à des artisans. Il n’y a personne qui trouve ça bien.
Pourtant, tout le monde en parle, tout le monde trouve ça génial et personne n’a rien à y redire. Nous allons vérifier avec cet article, quelque soit la prestation, elle demande un peu d’attention. Nous allons voir qu’il est possible d’agir correctement avec l’environnement et au bon moment. Et que cela dépend donc de la situation à maintenir.
Partouze party !
En soit, ce n’est pas pour la qualité d’une étude qui a souvent besoin de critique ou de points de vue différents, je suis le premier à me palucher sur la performance des composants, sur la véracité des propos tenus par des analyses qui poussent un chantier dans ses retranchements.
Pourtant, lorsqu’il y a des doutes, il y a effectivement matière à creuser sur la qualité d’une sensation. Et puisque le temps, c’est de l’argent, comme il nous en faut de plus en plus pour renseigner des éléments, et qu’ il y en a de moins en moins pour vérifier la cohérence d’un ensemble. Je crois qu’avec ce genre de pratique, c’est toute notre bureaucratie qui fonce dans un mur !
Comment ça ? Lequel ?
Celui de s’accorder sur les fonctionnements énergétique aussi basique que naturel.
Sur n’importe quelle prestation, vous savez en général ce que vous avez, ou du moins, vous avez une idée de ce que vous pouvez obtenir. Dans la réglementation thermique, soyons clair, c’est une conformité administrative que vous achetez. Alors rassurez-vous, il n’est pas bien difficile d’être conforme à des règles de calcul qui sortent d’un logiciel compliqué.
Et vous, est ce que vous seriez prêt à acheter une prestation tout en ne sachant pas à l’avance le temps qu’il vous faudra pour la conduire de la meilleur manière possible ?
Autant vendre son âme au diable… Si nous ne sommes pas d’accord, nous ne sommes pas d’accords.
Pour satisfaire un client, vous ne passez pas par un tiers pour savoir si ce que vous avez fait est correct, vous le faites en suivant la meilleure stratégie que vous connaissez. Si vous ne savez pas, il est possible de se renseigner sur le sujet partout autour de vous.
Comme cette attestation de fin de chantier reste une formalité qui n’est pas possible d’effectuer par vous-même, alors vous faites appel à un professionnel. Depuis le début, vous ne pouvez pas être juge et partie à la fois. Or avec ce genre de procédure, il devient délicat d’être d’accord avec tout le monde.
Vous commencez à comprendre ?
Un client, deux intervenants, un chantier
Non mais vous déconnez ou quoi ! Pourquoi est-ce mission impossible pour maintenir cette démarche en place ?
Je m’explique. Tout d’abord, il y a les intervenants : Le client, le diagnostiqueur et le Bureau d’étude.
Lorsqu’il s’agit de s’accorder au mieux dans un espace-temps variable, il s’agit d’entretenir un état passif et actif à la fois. Cela peut être dans le temps long comme dans l’instant, et aussi, cela peu nécessiter de la place comme rien du tout. Nous estimer certaines valeurs et aussi ne pas savoir finement ce que cela va nous apporter. Après tout, il est toujours difficile de prédire avec précision certaines projections…
Un client à qui nous apportons de la valeur sur des fonctionnements énergétiques méconnus du grand public. La réflexion sur-mesure sort évidemment des cases standardisées de la réglementation thermique. Il y a donc une appréciation plus ou moins temporelle de la prestation. Celle du client. Une balance qui caractérise cette personne vis-à-vis de la connaissance des éléments et de ce que lui apporte l’ensemble des formules mathématiques dont nous disposons. Celles notamment permettant d’estimer un projet sereinement en le portant au plus haut niveau d’exigence.
Est-il évident qu’une formule bien sélectionnée permet de synthétiser des idées plus simplement ? D’aller plus vite dans la compréhension d’un raisonnement et/ou d’éviter le nombre d’erreur…
Mais voilà qu’à la fin des travaux, il doit respecter cette nouvelle conformité vis à vis de ces indices réglementaires inédits, le Ic construction et le Ic énergie. Nous passerons sur ce que cela matérialise vraiment être exprimé en kg équivalent CO2 rapporté à la surface en m²… Soit dit en passant, vous ne savez pas quand cette demande peut émerger. Cela peut être dans 6 mois comme dans plus de 3 ans… Autrement dit, l’eau peut couler tranquillement sous les ponts, la déco à le temps d’être remplacée….
En général, vous êtes appelé à la rescousse lorsqu’il y en a besoin. Avons-nous aussi le droit d’oublier ? De se tromper ? Faut-il tout reprendre pour se remettre dedans ? Qui est le client ?
Vous me voyez venir, la mission, c’est ce document qui prouve que les travaux sont bien terminés. Par conséquent, ce nouveau prestataire doit prouver sont intervention. Il arrive avec sa porte, il prends sa mesure et peu ainsi dégager le document officiel. C’est quand même impressionnant comme dispositif. Et pour que ça fonctionne jusqu’au bout, il doit aussi avoir en sa procession un fichier informatique issu de la première étude, celle du bureau d’étude produit en général au permis de construire !
Conservez votre propriété intellectuelle
Faites le vous-même !
Lorsque vous devez générer une attestation de fin de travaux, vous transmettez des fichiers navettes aux personnes concernées. Ils sont standardisés et synthétisent l’étude réglementaire. L’analyse initiale qui correspond aux informations que nous avons lors de la conception. C’est à dire pas grand chose.
En général, lorsque vous avez délivré quelques connaissances sur le fonctionnement de l’ouvrage et que vous avez fournis l’attestation, vous n’avez plus vraiment d’interaction avec le projet lui-même.
À la merci de l’espace-temps… Oui, vous savez comment fonctionne un chantier, vous modifiez certaines choses, vous en remplacez d’autres, vous prenez parfois certaines libertés. Si bien qu’à la fin, vous ne savez plus ce qui a bougé. Et dans les informations environnementales, il peut y en avoir beaucoup. Heureusement que les résultats sont horodaté. Car pour s’y retrouver dans le fil de l’histoire, c’est souvent plus simple. Néanmoins, dans une arborescence, ce n’est pas forcément la dernière version qui reflète la vérité. Quand il s’agit de repérer une variante, la description par le nom représentée par un raccourci n’est pas la description.
Vous me voyez venir, c’est le serpent qui se mord la queue. Comment vérifier la conformité de l’étude initiale vis-à-vis du permis de construire ? Lorsque le diagnostiqueur constate une incohérence, alors qui paie ? Si cette personne souhaite une modification permettant d’obtenir justement cette conformité, qui doit le satisfaire ? Si l’attestation de fin de chantier sort d’un formulaire déjà pré remplis, où se trouve l’intelligence ?
Ces robots qui analysent la conformité
Ils ne connaissent pas l’espace-temps comme je l’ai appris, ils ne savent pas ce que c’est que de le voir passer. En une seconde, ils vous jettent en vous transmettant un joli message d’erreur, en anglais qui plus est…
Et pour générer l’attestation de fin de chantier, c’est à vous de vous démerder pour satisfaire ce formulaire.
Bon courage !
Vous avez beau peaufiner votre étude au millimètre, s’il n’y a pas le bon critère administratif, alors souvent, c’est tout le calcul qui est à refaire, régénérer le fichier informatique, le re-téléverser sur le site du ministère. Il en va de la lourdeur de la procédure, cela peu de gens le prennent en compte.
Une prestation énergétique entre un client et un professionnel, c’est souvent entre deux personnes. Le maître d’ouvrage demande une chose et le bureau d’étude dimensionne avec l’aide de son intelligence. S’il faut une poutre en métal alors, elle est en métal, pas en bois. S’il faut une puissance de 2 kW, ce n’est pas 20, ni 200 ! Je ne comprends pas comment un diagnostiqueur peut s’intercaler dans ce processus. Ou alors, je trouverais normal de lui facturer la prestation supplémentaire pour déboguer la situation. Dans certains cas, ce n’est pas plus complexe que ça :
Est-ce que cette poutre est bien en métal ?
Oui, elle est bien en métal.
S’il n’a pas les données d’entrée, il n’a pas forcément les connaissances, alors je trouverais normale de lui expliquer. Comme par exemple le temps qu’il faut pour aller chercher la véracité d’une donnée. Les équipements de notre monde n’ont simplement pas de fondement logique, alors ce n’est certainement pas un robot qui permet de maintenir ce cap.
Comment résoudre un problème ?
Pour faire la distinction entre un client et un partenaire, il n’y a pas vraiment d’autre choix que de le voir en face, de vivre avec, de l’entendre une fois de plus, de faire confiance à cette personne.
Lorsque nous faisons face à un problème concret, je trouve qu’il est nettement plus simple d’exposer les faits et de le traiter collectivement, en réunion par exemple. Certains auront de bien meilleures idées, d’autres seront bien plus rapide pendant que d’autre sont occupé ailleurs. Et je trouverais logique de laisser entrevoir la transparence à ce niveau là. Surtout lorsqu’il s’agit d’un problème complexe mélangeant plusieurs entités intellectuelles.
Attends, tu cliques comment sur ce bouton ?
Est-ce que ça produit vraiment ce que tu demandes ?
S’il n’y a pas de problème, c’est que la fonction que vous demandez n’existe peut être pas encore. Alors penchons-nous dessus, au moins, nous en aurons le cœur net. Nous pouvons concevoir ensemble.
Lorsqu’il y a des questions financières, il peut-y avoir certaines ambiguïtés. C’est, je crois que la prestation n’a pas été clairement définie à l’avance. Car à plusieurs, il y a désormais des solutions de cagnotte permettant la gestion des budgets en groupe.
L’amour, c’est gratuit
Autant que ça le reste. Personne ne souhaite payer pour passer du bon temps, créer un foyer, avoir confiance, aimer, recevoir… Bref, il persiste des liens plus fort que tout ce que nous faisons dans nos contraintes de petites réglementations bureaucratique. Je le constate dans la famille, au supermarché, au restaurant… Pourtant, s’il y a une donnée sur laquelle nous pouvons nous accorder, c’est le temps qu’il faut pour construire la subtilité.
Ce n’est pas pour paraître un peu lourd, mais la grande majorité des gens sont déjà équipés de nombreux appareillage, ils ne sont pas débiles. Ceux qui en vivent correctement les utilisent pour résoudre le manque qu’ils ont a combler. S’il fallait payer pour ça, alors le monde serait vraiment bien mal barré. L’instant d’une rencontre, c’est sacré. Surtout quand une personne à une demande, une interrogation, je trouverais normale de lui prescrire la bonne donnée, pas de lui fournir un bouquin de 1000 pages, et démerde toi avec ça !
Pour peu que nous soyons d’accord sur la finalité de l’action ou des conditions qui permettent son aboutissement, nous pouvons interagir pour améliorer les systèmes. Nous pouvons même en faire un business si vous le souhaitez.
C’est pourtant ce qui se passe aujourd’hui avec les sites de rencontre. Je constate qu’il y a des éléments qui ne tournent vraiment pas rond ! Pour apporter des solutions, en toute logique humaine, je crois que c’est un triptyque hiérarchique qui ressort de ça :
- Savoir que ça existe
- Savoir le faire
- Savoir le transmettre
Un enfant, c’est mieux à deux
La où les prestations sont conventionnées, c’est la créativité qui vacille. En sachant ce que vous aurez à la fin, cela engendre des citoyens tout à fait paumés sur leur capacité à construire avec l’imagination. Au gré de vous décevoir, ce n’est pas avec plus de deux personnes que nous pouvons procréer.
C’est l’heureux constat auquel j’arrive !
Personnellement, je m’accroche à ce que j’ai, voir à ce que je n’ai pas encore. Car en complexifiant les apprentissages, en perdant le sens de la donnée. Cela conduit forcément à ce genre d’assistance. Dans cette virtualité, là où les pertes de repère sont importantes, c’est l’action de l’instant qu’il y a matière à redonner du sens. Dans des principes concrets, pas dans des fonctionnements archaïques !
Le gap entre la connaissance des procédures et ce qui existe appel à faire l’impasse sur la capacité à mobiliser pour y arriver. Vous pouvez très bien avoir vos méthodes et vos principes, votre technique. Si seulement nous n’arrivons pas à vivre ensemble, à nous accorder sur ces choses simples et fondateur, c’est que le problème se situe au niveau des étages qui permettent de s’y tenir et de les concevoir.
Il est bon de rappeler que la compatibilité permettent aussi de procurer du bien-être. Nous parlons alors de complicité, ou de symbiose puisqu’elle nécessite des apports et les besoins distincts selon chacun de nous. Les responsabilités sont toutes trouvées, a nous de les respecter. En conservant des engagements sur le temps long, c’est l’ensemble du système qui se bonifie.
Chez les vivants, l’importance c’est d’apprendre
Je le constate vraiment, il n’y a pas besoin de beaucoup de temps pour s’accorder sur quelque chose de solide. Pour que ce soit perçu de la bonne manière, je crois que cela nécessite de le vivre. Dans ce cadre, c’est mieux de distinguer le présentiel du distanciel.
Cela dépend aussi de la donnée à transmettre. Et elle peut aussi se réserver à une personne.
Pour peu que ce soit tout petit dans votre esprit, nous travaillons ensemble à le faire émerger en chacun de nous. Encore faut-il pouvoir en vivre correctement. Mais nous verrons cela dans un prochain article.