Depuis notre naissance, nous ne cessons d’apprendre. Nous explorons les découvertes des grands-maîtres, ceux qui ont forgé notre histoire depuis la nuit des temps. Nous escaladons leurs épaules afin d’avancer et de progresser. Petit à petit, nous bâtissons un monde, le monde, le même pour tout le monde.
Or, nous ne savons pas tout à l’avance. Ainsi, je crois que si vous n’êtes pas d’accord sur quelque chose, vous ne pouviez pas forcément le deviner. Nous allons voir dans cet article qu’apprendre demande parfois d’expérimenter aussi par soi-même. Car rien n’est inscrit dans le marbre, c’est une question de culture.
Pour autant que je sache, il persiste des connaissances qui nous viennent à l’esprit parce qu’elle n’existait pas auparavant, avant que nous soyons nés. S’émerveiller devant une innovation, un système, une invention nouvelle qui engendre d’autres aspect de la prise en compte de la réflexion ou de l’environnement. Car si ce n’est pas le cas, alors je pense que c’est l’espoir qui n’existe plus.
Et aujourd’hui, comment les diffuser si ce n’est par l’information ? Si une seule donnée pouvait vous combler de bonheur, est-ce que le monde serait plus heureux ? La population qui n’a pas grandi avec la culture instantanée de la donnée ne peut en avoir connaissance autrement qu’en apprenant de nouveau. Car pour pouvoir s’accorder sur un savoir en commun, faut-il nécessairement prendre une mesure pour savoir que ça existe ? Nous ne sommes pas omniscients, et donc je ne vois pas vraiment d’autres moyens de vous exposer comment fonctionne la mesure.
Dans cet article, nous allons voir en quoi cette prise d’information est importante, voire même fondamentale. Ce qu’elle vous apporte dans la caractérisation d’un univers, d’une ambiance, de la conscience humaine. Pourquoi est-elle largement sous-estimée à notre époque ? Et pourquoi elle permet de retrouver le lien entre les disciplines. Finalement, pourquoi il n’est pas nécessaire de tout retenir par cœur.
A quoi sert la mesure ?
Dans les bâtiments, les consignes de chauffage sont « normalement » réglées par un thermostat d’ambiance. Un organe de commande qui permet de définir la gestion des éléments de diffusion, des systèmes d’émission, voir des équipements de génération ou de production.
Une mesure n’est qu’une donnée prise à un certain moment à un certain endroit pour caractériser ce que l’on souhaite avoir comme résultat. En théorie, elle permet d’agir en connaissance de cause pour savoir ce que produit l’environnement. Elle est là pour savoir si un système fonctionne correctement, ou s’il faut ajuster un paramètre ou encore si une action est effectuée pour la conduire à son terme. Il s’agit ni plus ni moins d’un équipement qui vous permet de modifier ou de régler à volonté notre propre perception du monde que ce soit à l’intérieur, à l’extérieur d’un mécanisme ou d’un corps quelconque.
Il existe de nos jours des mesures pour tout et n’importe quoi, et pour réaliser des économies d’énergie, nous savons la compter. En général, nous utilisons le watt, mais nous verrons que la température est largement suffisante pour connaître quelques ordres de grandeur. Elle est une conséquence de l’énergie que vous consommez. Pourtant, il n’est pas possible d’installer des contrôles partout, et heureusement. Vous imaginez avoir un énergéticien constamment derrière votre dos pour vous guider sur ce qu’il faut faire à chaque instant de la vie ?
Autant vous apprendre à le faire pour que vous puissiez en vivre.
Quelle donnée pour quelle valeur ?
Lorsque l’on analyse bien les différents systèmes de mesure, il est possible de les regrouper en trois catégories de perception :
- Décrire l’instant vécu, le moment présent ou l’état de la connaissance actuelle
- Comprendre la dynamique qui la conduit jusque là (On y va ? Est-ce OK pour vous ?)
- Imaginer l’étape suivante pour produire un nouvel effet (C’était bien ? Alors nous pouvons le refaire. Que pouvons nous changer pour l’améliorer ?)
Ce dernier nous donne la possibilité de boucler sur ce processus en reprenant la mesure une nouvelle fois. Qu’est-ce qui la rend si satisfaisante ? Comment doit-elle être ajustée, en plus ou en moins ? Ou bien sur quel facteur devons nous agir pour produire ce nouvel état ? Mais vous voyez bien qu’il existe une notion temporelle sur ce que l’on est en train de comprendre ou de transmettre.
Le Graal est tout de même attribué à cette auto attestation pour sortir de chez soi. Lors de la période du Covid-19, une mesure écrite par vous-même assorti d’un code-barres pour vous autoriser à quitter votre domicile. Quelle ironie. Beaucoup se sont posé la question de son efficacité. Quoi de mieux pour rendre les gens complètement zinzin vis-à-vis de la bureaucratie d’aujourd’hui.
En poussant la recherche à l’être humain et à ses réactions, les réflexes sont souvent une conséquence d’une sollicitation imprévue ou non prise en compte dans ce que l’on construit. Mais ils peuvent être aussi liés à des situations engendrant de telle absurdités qu’il n’est pas vraiment possible d’y résister. L’exemple surprenant de cette proposition ou bien celle de votre aimable collègue de travail souhaitant détendre l’atmosphère pourrai effectivement en surprendre plus d’un :
Ah oui, toute suite, c’est plus clair, lorsque ça touche à des domaines bien connus de tous, nous voyons toute suite ou cela peu nous conduire… Rassurez vous nous n’avons pas encore réussi à conduire du gaz toxique par voie numérique.
Une mesure impossible sans vous
Si vous faites un peu de thermique, même à un niveau très faible, vous savez probablement que la chaleur utilise les trois moyens pour se propager : la convection, la conduction et le rayonnement.
La traduction des phénomènes physiques par des formules mathématiques permet de visualiser ce que nous souhaitons produire ou reproduire comme réaction. Dans le monde de l’informatique, ce sont les outils numériques qui vous donnent l’accès à ces résultats. Et pour renseigner des formules mathématiques dans les logiciels, les développeurs ont recours à des algorithmes, des sortes de procédures permettant de discrétiser individuellement ces notions complexes. En affinant les problèmes, en les prenant un par un, c’est effectivement plus simple de regrouper les flux et de les visualiser par la suite.
Par exemple, pour la conduction thermique dans une barre de métal, nous utilisons la loi fondamentale de Fourier. Elle permet de déterminer l’expression de la variation élémentaire d’un flux de chaleur qui s’établit dans la barre entre une position et une autre en général par un écart. La barre étant soumise simplement à cette conduction. La traduction de l’évolution du flux se rend alors visible.
Pour la convection, nous utilisons également une autre formule physique, celle de Newton. Pour le rayonnement, c’est pareil, mais nous verrons que c’est un poil plus complexe… Bref.
Simplement, dans le monde que je connais, il n’existe pas de distinction notable entre ces différents flux énergétiques. Il n’y a pas de frontière puisqu’ils sont émis et réagissent ensemble. Ainsi, un corps chaud émet à la fois une portion de rayonnement, une once de convection et un poil de conduction. L’un ne va pas sans l’autre cela va de soi, il s’agit donc d’identifier la source émettrice de la chaleur.
Ce lien intime entre les disciplines
Quand vous êtes aux commandes, personne ne vous dit quoi faire. Personne ne vous suggère si ce que vous faites est bien ou pas. Personne ne vous envoie de retour sur la quantité que vous pouvez y mettre. Si vous devez en ajouter ou si vous devez vous retirer…
Il est donc évident que s’accorder sur ce qu’il faut faire permet de voir à l’avance l’engagement à reproduire. Et lorsqu’on parle de qualité, je crois qu’il faut que ça passe d’abord par la sensation que cela procure, la vôtre pas la mienne. La confiance fait partie du jeu. Ainsi, si c’est difficile, si vous ne voulez pas, nous ne pouvons pas vous l’imposer. Mais vous pourrez constater tout de même l’effort de réflexion qu’elle représente.
Vous pouvez tout à fait vous fier à des simulations pour prescrire des données sur ce que vous devez faire. Hormis quelques bugs de calcul, des erreurs de saisis, d’ajustement des modèles ou de mise en forme des résultats, les formules que nous possédons sont plutôt stables. Ainsi, si quelque chose ne fonctionnait pas comme ça le devrait, cela demanderait probablement de bien cerner la problématique pour s’accorder sur le résultat à produire.
Faire émerger de la conscience avec l’aide de la puissance de l’informatique d’aujourd’hui, je ne pense pas que ce soit possible. Le cerveau humain est éminemment plus complexe qu’un ordinateur pour faire face à n’importe quel problème, quelle que soit la situation.
Franchement, produire de la donnée par des calculs, ce n’est pas ce qu’il y a de plus funky. Ainsi, nous verrons également que selon la direction envisagée, cela ne nécessite bien souvent aucun calcul. Et je constate que pour franchir un cap, cela demande de se donner les moyens d’agir. Pour vous prescrire les actions que vous ne maîtrisez pas. Il faut souvent aller de l’avant. Ça ne fonctionne pas tout seul !
Comment ça ? Ben oui, les êtres vivants que je côtoie savent souvent ce qui est bon ou pas pour eux. C’est donc avec ces personnes qu’il est possible de construire de vraies histoires. Si nous sommes déjà en accord sur le résultat à produire, alors probablement que nous irons plus loin que les autres dans nos investigations.
Connecter les cerveaux
Vous pouvez mesurer des choses pendant longtemps sans forcément savoir pourquoi ça n’a pas beaucoup d’intérêt pour ce que vous souhaitez faire. La vie est ainsi faite et ce n’est pas du tout une fatalité, au contraire. Il faut voir les choses du bon côté, ce qu’elles vous apportent pour bien vivre.
Que ce soit dans la jeunesse ou dans la force de l’âge, il n’y a aucune contre-indication pour continuer à s’exercer. Simplement des perceptions qui demande à être travaillées afin de ne pas passer pour un charlatan. Je vois dans la conscience humaine, des réflexes que je qualifierai de bon vivant. Ils permettent de sentir ce courant de pensée et cette liaison poétique de l’espace-temps. Celle qui permet d’entrevoir la vitesse à laquelle vont les événements. Celle qui permet de la ralentir où de l’accélérer.
Vous allez me dire qu’il est difficile de s’accorder là-dessus. Non, observer des choses derrière un écran, ce n’est pas difficile. Ce qui reste délicat, c’est de le faire pendant assez longtemps pour que certaines personnes en prennent la mesure. Une action permettant de re construire une meilleure perception de ce que procurent les outils sur la matière.
Chez moi, connaitre ce sur quoi il faut agir, ça rend plus intelligent. De plus, ça redonne le sourire de savoir ce qu’il faut mesurer. Alors n’hésitez pas à toquer à la porte pour rentrer en contact. C’est toujours mieux pour se synchroniser !