3 manières d’arpenter un chemin

Les histoires féériques commencent souvent par une affirmation : « Il était une fois… »

Les voyages impromptus s’engagent souvent par une interrogation : « Bon, c’est par où ? »

Les monuments extraordinaires démarrent souvent par une exclamation : « Ha, c’est par là ! »

Le masque qui montre le chemin

Il ne s’agit pas là de vous dire ou vous devez vous rendre, mais de poser les bonnes questions. Lorsqu’on cherche à se rendre quelque part, il y a une direction. C’est pareil pour l’énergie. Aujourd’hui, naviguer dans un univers relié par la communication intemporelle fourni de l’instabilité aux systèmes de réflexion.

Pourquoi ?

Et bien, si la réflexion est la source de la condition humaine, alors pour pouvoir vivre de ça, je crois qu’il faut des repères. Cela nécessite autre chose que de la politique de bas niveau.

Où allez-vous ?

Comment faites-vous pour demander votre chemin ? Vous devez forcément savoir où vous allez. Et d’ailleurs, vous savez probablement d’où vous venez ? Et puis s’il vous arrive d’être perdu durant votre parcours, savez-vous à qui vous adresser ?

Quel chemin emprunter

Alors, vous avez probablement deux choix possibles :

Rester planté là où vous êtes, et attendre que ça passe. Peut-être réfléchirez vous d’où vous venez.
Aller plus loin en avançant pas à pas et demander de l’aide à des inconnus.

Solliciter un conseil vous coûtera certainement un petit effort, mais vous conduira certainement à un autre point vue par rapport à l’objectif que vous vous étiez fixé auparavant. Et si les suggestions sont bien avisées, alors il vous donnera peut-être l’envie d’aller voir plus loin. Peut-être que cet inconnu influencera votre voyage et vous possèderez certainement une nouvelle anecdote à raconter à vos amis. Un accueil chaleureux, une autre destination, pourquoi pas un sentiment agréable, un souvenir, une joie.

La valeur du temps qui compte pour le monde d’aujourd’hui n’a plus forcément la même taille que celui de demain. Pourtant, elle n’a jamais été autant prise en compte que dans ce présent mondialisé. Désormais, c’est presque tous les ans qu’il y a des flambées des prix à la pompe. Ce qui faut comprendre là-dedans, c’est la notion de partir à l’aventure.

Un point seul n’indique pas de direction à suivre, il vous faut une flèche, un repère visible, un vecteur. Il vous faut savoir d’où vous partez, et où vous allez.

Alors pour ne pas vous dérouter. Il est peut-être important pour vous de mettre en jeu quelques stratégies.

Lorsqu’on inclut les dimensions subjectives de l’être humain dans la notion de conception énergétique. Il n’y a pas vraiment de vérité, si chacun perçoit une vision différente de ce qu’il est et de l’environnement qui l’entoure. Comment savoir alors si vous êtes à la bonne place ? Il n’y a pas de réponse à cela. Simplement vos observations, celles de vos moyens, de votre entourage, celle qui vous aide à comprendre comment vous en êtes arrivé là. Et aussi, celles qui vous permettent de gravir d’autres marches. Vos sens vous remercient pour ce que vous faites, et sans vous en rendre compte, ça vous fait du bien.

La thérapie du bonheur

Un chemin, une route, un passage, tous ces termes ne désignent pas forcément d’objectif précis. Il n’y a pas forcément de notion de durée dans une destination qui serait inconnue. Or, pour la majorité de nos systèmes actuels, en général, lorsque quelqu’un arrive quelque part, il est possible de constater que le rien n’existe pas. Il y a toujours des éléments en place et je n’imaginais pas à quel point les objectifs recherchés par certaines personnes, ceux que l’on entend aujourd’hui se retrouvent en profond décalage par rapport à leurs attentes.

Le chemin du bohneur

Forcément, lorsqu’il s’agit de repartir de zéro, ça demande de faire un grand vide. Cependant, en conservant certains souvenir des événements passés, c’est toute l’Histoire qui prend du sens. Si vous ne pouvez pas entendre ce que souhaite une majorité d’une population, à savoir la simplicité des phénomènes énergétiques, alors pour être le plus clair possible, vous devez savoir que ça existe, que vous connaissez déjà. Ensuite, et uniquement là, montrer qu’il est possible de transmettre.

C’est probablement l’inverse qui est en train de se produire avec ces acronymes que l’on trouve beaucoup dans le milieu (labels, niveaux réglementaires…). Vous voyez ce nouveau critère tout droit sorti du chapeau gouvernemental. D’année en année, ils sont toujours plus nombreux et de plus en plus délicats à comprendre. Sans doute pour l’innovation, déballer des nouvelles notions pour ne pas dire qu’il ne se passe rien…

Un nouveau terme qui établit une référence parce qu’il rend difficile son appréciation. Pour des gens qui y trouvent de l’intérêt, leur dire qu’ils ne vont pas forcément dans la bonne direction n’est pas vraiment une évidence.

Si vous pouvez conserver l’idée d’un cliché, alors, il n’est pas impossible qu’il y ait des chemins détournés. Il est très important de rappeler ici qu’arpenter des pentes vertigineuse de notre esprit, ça dépend des capacités de chacun. Tout le monde ne se rend pas forcément au même endroit au même moment. Et tout le monde ne souhaite pas voir la même chose au même instant.

1- Le carrefour d’une rencontre

Chaque rencontre est un moment unique. Je sais où j’en suis, d’où je viens et je sais vers où je me dirige.

Carrefour d'une rencontre

Dans un carrefour, la circulation est organisée au mieux pour faire avancer des véhicules dans la bonne direction. Et dans une vision en deux dimensions, la limite des possibles se heurte parfois à des difficultés d’interprétation de l’espace.

En effet, les feux tricolores sont une complexité incroyable pour l’être humain, non pas pour les deux couleurs verte et rouge, mais pour la couleur orange qui introduit une ambiguïté. Si je passe au vert juste au moment où il change à l’orange, il persiste une tolérance, mais le risque à prendre augmente jusqu’au moment où il passe au rouge. En général, tout le monde peut s’accorder sur le fait qu’il était bien mûr à ce moment et que le danger est maximal.

Voyons, lorsque le feu est au rouge, vous ne dérangez pas les personnes qui vont dans l’autre sens que vous. Il ne vous viendrait pas à l’idée de « griller » un feu ou d’enclencher une manœuvre. Le risque est trop grand pour vous d’avoir un accident, aucun intérêt. Il est préférable de laisser passer tranquillement les piétons.

En attendant, vous pouvez bien entendu observer les conducteurs d’en face du coin de l’œil. Ceux qui chantent à tue-tête ou ceux qui se curent le nez se retrouvent parfois à l’arrière-plan, or, vous ne pouvez que distinguerez les premiers rangs…

C’est quand il passe au vert, que vous êtes généralement concentré sur votre accélération, votre champ de vision se rétrécit et se focalise sur la seule action à mener : aller tout droit. Vous pouvez alors croiser sereinement ceux d’en face sans les aborder forcément, vous n’allez pas dans le même sens !

Lorsqu’il y a des virages, nous verrons aussi que c’est un poil plus complexe. Tourner à droite ou éventuellement à gauche demande effectivement un peu d’observation des flux.

C’est dans l’espace restreint d’un carrefour, là où toutes les routes se terminent, là où tous les feux restent rouges, là ou plus personne ne sais vraiment où se rendre. L’instant du moment et de la rencontre qui reste à privilégier. Il est alors plus simple de poser le pied-à-terre de se rencontrer pour ouvrir une nouvelle route. Trouver d’autres possibilités que l’espace vous offre, je crois que c’est essentiel.

2- Synchronisation des mouvements chronique

Je sais que vous savez où je vais, nous pouvons nous entraider. Nous pouvons échanger, faire un bout de chemin ensemble, partager nos cartes, évoquer nos petits potins (bien sûr, ça reste entre nous.). Tu verras, nous serons plus forts, nous irons plus loin !

La vitesse n’importe peu puisque dans le monde du vivant, il n’y a rien de figé. Si vous pouvez considérer que le fonctionnement lui-même est aussi en mouvement, la vitesse est donc aussi relative. Rappelons-nous que quel que soit le projet, il est, en effet, impossible de tout prévoir. Car si vous avez seulement deux droites parallèles sur un cercle, il vous manque un bout pour le borner complètement. Il en faudrait au moins trois pour confirmer une hypothèse.

Boire bouteille

Donc si vous êtes au courant qu’il y a sur votre chemin des points de ravitaillement restant accessible à n’importe quel moment de votre ascension. Lorsque votre itinéraire est correctement programmé à l’avance. Alors, c’est tout simplement le temps qui passe et qui ne peux pas bousculer sa fréquence volontairement. Donc si vous avez besoin d’arriver a tel endroit a tel moment, il devient difficile de pouvoir se dérouter.

En se servant de ces appuis, la construction commune peut évoluer librement, bien sûr. Toutefois, et parce qu’elles participent à la discussion et aux échanges, elles restent fondamentales pour s’accorder sur quelque chose. Or, comme ce futur que l’on évoque n’est pas encore arrivé. Alors, tout dépend de la durée de l’ouvrage.

Lorsque nous évoquons un projet, le passé n’est pas pris en compte seulement dans des hypothèses de base. Finalement, pour construire, on s’en passe bien, pour peu qu’il y a des plans détaillés sur ce dont nous sommes déjà accordé. Et d’ailleurs, puisqu’on parle d’un temps prochain et hypothétique, certaines connaissances émises à un instant données ne peuvent exister seulement dans une partie de ceux qui y ont participé : les concepteurs.

S’il y a des usages totalement différents, ils ont aussi des tailles, des temporalités différentes. Et donc, des faits peuvent tout à fait se produire à des endroits différents avec des équipes différentes.

Un projet qui se situe dans l’instant, ainsi que dans des temps déterminés (ambition future ou événement passé, ça en fonction de cela ; ou bien ceci évolue par rapport à ça). Il s’agit donc toujours d’un état maintenu, entretenu par une certaine animation des acteurs qui souhaite le porter.

Nous connaissons les résonances et les interactions qui persistent dans le monde présent, ainsi quelque soit le temps que nous accordons au projet, nous aurons des solutions. Puisque l’importance de la réussite relève souvent de l’ambition et de la situation collective. Finalement, cela dépend de la manière d’aborder certains sujets. Je trouve que c’est plus simple ainsi, de plus, ça redonne du sens.

Dans le bâtiment, le nombre de personnes n’est souvent pas clairement défini à l’avance. Dans un foyer, cela peut effectivement varier, des personnages peuvent s’ajouter, d’autres s’en aller. Au moins, c’est clair dès le départ, il n’y a pas d’ambiguïté là-dessus. Alors finalement, cela dépend de la volonté des personnes à participer à leur propre aventure. Je crois que l’on peut aussi évoquer ce terme de noyau dur ou de persévérance.

3- Prescrire l’aléatoire

Si la prévision est le carburant de notre bureaucratie, il y a d’autres notions qui font de nous ce que nous sommes dont nous ne pouvons nous passer.

S’accorder sur quelque chose de sensible, ça demande aussi d’en avoir le cœur net. Alors comment juger de vos capacités d’appréciation si ce n’est par votre propre expérience. Pour prescrire le bon sens, est-ce facilement reproductible par chacun ? C’est que je vois dans le plaisir humain quelque chose d’immuable que l’on ne se lasse pas d’observer ou de faire.

Chemin du hasard

Partir tète bêche vers des chemins inconnus, ça demanderait probablement l’avis des meilleurs. Ceux qui ont déjà exploré ces chemins. Si parce qu’un élément ne vous convenait pas, une donnée qui serai mal engagée, elle demanderait probablement d’ouvrir de nouvelles voies. Autant faire un arrêt au stand, on prend un café, et on échange simplement sur ce que vous souhaitez faire, je trouve que c’est plus simple en face-à-face. Alors, selon vos connaissances du projet, si c’est une bonne idée, je peux tout à fait le reconnaître, mais sachez que je ne vous suivrais pas forcément dans vos aventures.

J’imagine alors quelques réponses :

A vous voyez, ça ne dépend de pas grand chose tout de même.

Ou alors,

Donc si vous ne savez pas comment vous en arrivez-là, je peux vous guider si vous le souhaitez. Je n’imposerais rien, en tout cas, rien qui ne puisse vous porter préjudice.

Ou encore,

Allez voir un coup par là-bas, car il y a quelque chose qui m’interpelle. Si cela vous fait le même effet qu’à moi, alors c’est que nous en sommes peut-être au même point.

Dans les belles vallées de notre esprit, celles qui se dressent en face de vous telles des dents de scies. Je crois qu’il y a des voies probablement inaccessibles à des néophytes. Donc si je cherche à vous faire prendre le moins de risque possible, ce n’est pas pour rien. En-tout-cas, si vous êtes à poil, évidemment, je vous le dirais aussi.

Si vous souhaitez devenir guide à votre tour, ça peut être un bon choix, ça reste le vôtre et je le respecte. Alors, je vous montrerais comment j’ai fait pour en arriver là, comment je fais pour le faire et je m’assurerais aussi que vous transmettez correctement avec vos idées.

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