Tout est question de distance

La distance est relative… à l’énergie qu’on étudie

énergie du savoir

L’énergie se diffuse en rayonnant et se dégrade dans l’espace-temps. Lorsqu’on s’éloigne d’un feu, on a moins chaud, à l’inverse, lorsqu’on se rapproche, il fait plus chaud. Ces banalités sont pourtant, je pense, largement oubliées dans les constructions et dans nos sociétés d’aujourd’hui.

L’homme n’a pas inventé le feu pour son chauffage, ni pour son confort. Mais bien pour cuire ses aliments en premier. En effet, cette cuisson des aliments lui a permis d’acquérir plus d’énergie que nécessaire.

Pour l’instant, on s’est arrêté à la lune, c’est le plus loin où l’homme à mi le pied. Mais alors, atterrir sur mars, est il pertinent ? Peut-être que des découvertes sont à faire, de trouver de nouveaux matériaux révolutionnaires sur ces planètes extra-terrestres. Je ne suis pas le plus compétent pour décider. Mais quelle énergie dépensée ! Combien de litres de kérosène pour le décollage d’une fusée ? En faisant un bref ratio avec des chiffres trouvés sur le net, on peut estimer qu’une fusée permet de faire 7 Paris New York en Airbus A380. En terme de prise de risque, est-ce nécessaire ? On peut au moins se poser la question. Pour des gens très riches, cela ne semble pas poser de problème ! S’il avait su, peut-être auraient-ils préféré visiter la tour Eiffel !

Je ne connais pas d’autre sport que l’escrime ou la touche est une question de millimètre voir moins. La distance est un point essentiel pour pouvoir atteindre son but (Sport Français, cocorico !). La préparation d’une attaque est primordiale. L’instant y est si rapide que cela demande une assistance électrique pour savoir si une touche est valide. En effet, sur l’arme de l’escrimeur, il y a un interrupteur au bout de la pointe qui se déclenche lors d’une touche et permet d’allumer une lampe. Les juges savent alors interpréter l’action pour déterminer qui marque le point, il y a des règles de priorités.

Photo finish tour de france 2017, l'énergie au plus proche
Photo-finish tour de France 2017. Crédit AFP

Sur une photo-finish d’un parcours (que ce soit en cyclisme ou en sport mécanique), on n’analyse pas qui a fait la plus brave des courses, mais bien l’instant final. C’est donc un temps relatif au moment précis qui est évalué sur un simple cliché. Quelques millisecondes qui séparent deux vainqueurs. Et le reste, on s’en fout !

Pour faire un choix correct, à la manière d’un référentiel galiléen, la distance qui nous sépare de l’objet étudié est la donnée essentielle. Que ce soit un écart de température, une distance macroscopique ou microscopique ou même une durée qui nous sépare d’un objectif temporel. Toutes ces questions qui s’ouvrent à nous pourront trouver des réponses seulement si vous vous en imprégnez, en ayant toutes les données du problème. Nous devons donc posséder cette notion d’écart relatif pour faire les bons choix, en toute connaissance de cause.

L’énergie : un écart à l’inconfort

Lorsque l’on parle de chaleur, l’objectif prédominant à l’heure actuelle est le confort thermique. En chaque instant, la principale question que se posent les gens est la suivante : mais est ce que je ne vais pas avoir trop froid ?

fondre face à l'énergie

Et ce qu’il y a de bien avec l’énergie, c’est qu’elle se compte.

Lorsque j’ai froid, je peux me préparer une bouillotte, boire une tasse de thé bien chaude, mettre un pantalon ou un pull, faire du sport… Bref, les solutions ne manquent pas. Nous pouvons comptabiliser l’énergie nécessaire pour toutes ces solutions, avec quelques formules théoriques, ce n’est pas bien compliqué.

Pourtant, augmenter la consigne de chauffage central dans les maisons semble être la solution privilégiée pour de nombreuse personnes. Dans des bâtiments de bureaux, rester statique assis devant un ordinateur vous place forcément dans des situations ou le métabolisme se refroidit.

Cette notion n’est pourtant pas triviale pour le particulier moldu de thermique. En effet pour lui, si on isole à max une maison, alors le problème est soit disant réglé.

Et pourtant, non. Même si une maison est isolée, il y aura toujours un besoin de chauffage. Avec les bâtiments actuels, nous arrivons à des limites physiques. Si on ne chauffe pas dans un bâtiment super isolé, il fera 4°C dans le salon en hiver (cela dépend néanmoins de la situation géographique), cela même si le bâtiment est également super étanche. C’est un fait.

Une distance géographique

énergie des déplacements

Bon, au départ, le besoin de se déplacer. D’aller au théâtre, à la piscine, d’aller voir des amis ou des proches. Je peux tout à fait le faire à pied, à vélo, en automobile, en train, en avion ou à cheval. Pour nous permettre de nous rendre à un endroit bien précis, il y a donc autant de solutions que de carburant à injecter dans ces véhicules.

Là encore, nous pouvons tout à fait compter l’énergie selon tous ces moyens ou notre humeur. Certes, cela demande également plus de temps pour certains et moins pour d’autres, c’est une question de contrainte.

Les conséquences ne sont tout de même pas identiques, comme pour la chaleur, il y a cette notion de consommation énergétique qui sera plus ou moins émettrice selon le moyen utilisé.

On peut aussi mettre son pouce au bord de l’autoroute pour faire le tour de l’Europe ! Et en plus, c’est moins cher. Certes, il faut le vouloir et pouvoir en être capable. Cependant, avec le télétravail qui se développe, s’adapter à ce genre de situation en devient presque un jeu d’enfant. Je pourrais très bien être à Nouméa pour rédiger cet article, mais non, j’ai choisi ma Bretagne natale et son ambiance de fest-noz.

Il y a aussi des gents donc c’est le métier d’étudier les bouchons. Je trouve ça fascinant, mais ce n’est pas étonnant, c’est de la mécanique des fluides. La distance qui nous sépare des autres conducteurs à un impact notable lors de la congestion des routes. Des applications sont donc développées pour informés les usagers de la route qu’il y a des bouchons à ces endroits et dans ces horaires précis.

Une distance sociale

Est ce que ça vous dirait d’avoir 100k de vues toutes les semaines, comme ça braqué sur vous du jour au lendemain ?

Si vous ne les faites pas, vous n’atteindrez pas vos statistiques du mois et votre salaire qui va avec. Que dites vous de cela ? Je pense que la chasse constante au nombre de vues sur une plateforme dégrade également la crédibilité d’un processus. S’il y a des choses pertinentes à dire, alors il faut le faire, sinon, quel intérêt.

Pourquoi publier votre vie privée sur les réseaux, je crois qu’il y a des limites morales. Et pas mal de monde se fiche bien de comment je m’habille, où je vais, ou ce que je fais.

énergie sociale
Ola Wikipedia

Ce que l’on souhaite, c’est donc une manière d’agir concrètement de manière positive sur du plus long terme. C’est ce que j’essaie de faire par l’intermédiaire de ce blog.

La politique, l’économie, la diffusion de l’information, finalement beaucoup de sujets sont liés. Ils fonctionnent ensemble, il n’y a qu’à le vouloir et l’appliquer et ça commence par sois même. Gardez vos proches près de vous. Apprendre et savoir comment tout ça s’entremêle. Certes nettement plus facile à dire qu’à faire.

Plus on partira de loin, plus la distance à parcourir sera grande et demandera de la préparation, de la quantité d’information à ingurgiter. Mais cela vous donnera les clés pour agir concrètement, vers une satisfaction personnelle de toucher un but.

Et si on mélangeait tout ça

Les calculs thermiques résonnent de façon à comparer les bâtiments entre eux, avec la même consigne de chauffage pour le calcul des consommations d’énergies. Certes, à partir du moment ou nous avons les mêmes bases de comparaison, il est tout à fait possible d’activer un processus du genre RT. Ce sont des processus collectifs comme les textes de lois, ils s’appliquent à tout le monde. L’état n’a donc tout simplement pas le choix, pour faire ce genre de comparatif, il doit résonner en énergie primaire.

Or, pour être au plus juste besoin, nous l’avons vu dans ces trois chapitres précédents, il faut donc passer un cap pour résonner en énergie utile.

La sobriété est donc en contradiction profonde avec des textes de lois puisqu’elles sont collectives. Vivre à 15°C ou moins n’est tout simplement pas autorisé par la réglementation thermique, quelle absurdité ! Pourtant, si cette consigne est choisie volontairement. Peut-on encore parler de précarité énergétique ?

Il n’y a pas d’autre moyen que de s’engager avec des clients souhaitant s’investir dans de vraies démarches. Nous en arrivons à une question de valeur et personnelle.

Est-ce que l’escrime en réalité augmentée vous aide à mieux comprendre ce sport ? Oui, cela ajoute certainement un côté impressionnant à la Star Wars.

Escrime en réalité augmenté


Ne pas savoir ce que représente une consommation d’énergie de 1 watt n’est pas si grave. Ce qui est important lorsque l’on ne sait pas, c’est de poser la question en ne restant pas tout seul dans son coin.

La distance au savoir, une clé pour agir sur l’énergie

Un constat que l’on peut faire beaucoup plus ancien que l’ensemble des réglementations thermiques. Nous avons toujours fonctionné sans chauffage, ce n’est que depuis une centaine d’années seulement qu’il y a cette consigne généralisée dans les bâtiments. Elle nous a rendu hypersensibles à la chaleur. Avoir froid n’est pas une fatalité, c’est une conséquence. Nous en revenons à notre histoire de distance. Un nouveau cap à atteindre, impossible à imposer à qui que ce soit, mais pourtant bien réel.

Finalement, lorsque j’évoque les sensations de froid avec mes clients, on trouve souvent des solutions, ils sont agréablement surpris et me remercient gentiment de leur avoir apporté ces éléments de réflexion.

Et si la santé guidait le monde, c’est le titre du petit livre de Éloi Laurent que je suis en train de finir de lire actuellement alors que j’écris cet article.

Le monde réel fonctionne dans l’instant, dans le moment présent, c’est-à-dire que c’est déjà en train de se passer, lorsque vous lisez ces mots ou lorsque vous y réfléchissez plus tard. Alors autant opérer avec précaution, avec des gens déjà sensibilisés à la question énergétique.

Vouloir comprendre ou tout cela nous mène est sans doute une piste. Alors adressez-vous aux bonnes personnes, car plus vous partirez de loin, plus la distance à parcourir sera grande et demandera de la préparation, de la quantité d’information à ingurgiter. Mais cela vous donnera les clés pour agir concrètement, vers une satisfaction personnelle de toucher un but.

Oubliez la performance énergétique

Naturellement, on sait apprécier les bonnes choses. La sobriété à maintenant une définition : oubliez la performance, chercher la volupté ! L’énergie nous est utile que parce qu’elle nous rend service et que nous en avons besoin. Pas nécessaire de retourner à l’âge amish comme diraient certains, car il s’agit également d’une question de bien-être. D’être en accords avec soit, et avec ce que l’on partage.

Certes, plutôt ce sera meilleur seront les résultats. C’est bien ce que tout le monde pense. Mais il ne faut pas confondre urgence et précipitation. Encore faut-il avoir un plan pour la suite, un plan avec des fondations solides. Aussi fermes soit-elle et aussi abstraites que possible. Parce que sur le long terme, que faites vous des millions de bouches à nourrir, que faire des gens à occuper sans sombrer dans un univers austère et sans âme. Autant avoir de bons arguments.

L'énergie tracé

Encaissez les coûts ne fait que vous affaiblir, cependant, cela vous renforce. À l’escrime, il y a toujours une priorité à l’attaque notamment au fleuret, une arme de finesse. La contre-attaque ne marche pas sans argument concret, c’est notamment la méthode des climatosceptiques. Parer les coups en apportant des solutions qui fonctionnent semble donc être la meilleure des options. Là encore, c’est un travail de longue haleine.

En prenant le temps de l’analyse, de la compréhension et de la réflexion. Vous pouvez considérer, discuter correctement les données d’entrées. Alors, des solutions surgiront et vous surprendront sûrement. La préparation est essentielle, il ne suffit pas d’être ingénieur d’être bardé de diplômes pour être le meilleur, car finalement, les diplômes ne servent à rien si nous avons compris. Ils rassurent peut-être, et sont impressionnants seulement parce que vous ne les possédez pas.

Personnellement, j’ai un problème avec les titres. Dans une transition énergétique où l’on vous demande des diplômes, toujours plus de références prouvant votre valeur. Est-ce qu’une invention aussi simple et utile soit elle, permettant de rendre un service équivalent et de faire des gains énergétiques impressionnant de l’ordre de 90% par rapport à son équivalent d’origine demanderait beaucoup de réflexion ? La mettre en œuvre demande peut-être plus de temps.

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