Un mélange de matière, d’espace et de temps
S’il vous prenait l’envie de vouloir décrire votre environnement, par où commenceriez-vous ?
Je suis là. Présent. J’ai conscience que j’existe et des autres qui m’entoure.
Je vois devant moi et j’observe.
J’ai cette interprétation qui m’entoure. Celle de mon environnement, la mienne, certainement différente de la vôtre, Cher Lecteur.
Elle m’interpelle et me questionne face à ces interrogations globales et locales. Celles qu’on entend ici et là en prêtant l’oreille.
Que puis-je faire de ceci ? Pourquoi cette chose n’est pas là rangée où elle devait être ? Comment organiser ce truc qui n’a vraiment aucune forme concrète ? Mais d’ailleurs, où se trouvent ses frontières ?
Confiné, mon esprit imagine des situations. Certaines biens réelles et matérialisables, une fois que je les possède, je peux alors les sentir, les toucher et je peux m’en servir. Je peux aussi les modifier, les améliorer. D’autres sont inexistantes ou pas encore réalisées, encore dans ma mémoire, extravagante voir pas du tout envisageable.
Mais quoi donc ? Comment voulez-vous résoudre un problème s’il n’y en a pas ?
Et par dessus tout, ça pourrait être vraiment chouette si chacun pouvait donner son avis là-dessus. Comme ça au moins on se met d’accord !
Hein ?!? Comment ?!?
Mais oui, ne trouvez vous pas que ça serait certainement mieux en ajustant cela où en réglant ce petit détail. Mais d’ailleurs, quelqu’un y a peut-être déjà réfléchi ?
Pour chercher des aiguilles dans des bottes de foin, il faut probablement un peu de patience.
Néanmoins, même dans ce genre de situation, il y a un énoncé (au moins une aiguille et une botte). Un peu à la manière d’un peintre ou d’un architecte. Il s’agit d’une description des éléments nous permettant de nous plonger dans une situation afin de trouver une solution, ou au moins essayer…
Finalement, cette expression signifie qu’un long travail de fourmis nous attend.
Au centre, le vide moteur de la créativité
Comment être créatif à partir de rien ?
Car s’il n’y a rien, il n’y a que du vide, et il n’est probablement pas possible d’ajouter autre chose. Ou bien, peut-être que tout a été dit sur le sujet et qu’il n’y a plus rien à rajouter. Cependant, il est possible que tout soit là, présent, devant vous et bien visible, et qu’il ne reste plus qu’à s’en emparer.
Dit comme ça, ça semble facile.
Or, si vous n’avez plus de chose à dire, est-ce parce que vos pensées se comblent d’une certaine forme de satisfaction ? Où peut être est-ce de la fascination qui vous empêche de matérialiser et de mettre en œuvre de nouvelles idées.
C’est clair, vivre à notre époque peu sembler difficile car le nombre de sollicitation croissant s’accélère, il est lié au nombre de projet tout azimut. Justement, étant donné que le temps fait partie des deux mondes, l’imaginaire et l’existentiel. Si l’on peut constater que les solutions qui existent sont déjà obsolètes, alors, c’est qu’il y a probablement un manque de connexion entre les deux. Le vide étant au centre, il vous faut alors le contourner.
Pourquoi ?
Et bien le vide, ça reste du vide, remplissez-le un petit peu, il restera toujours du vide.
Car si vous trouvez que votre environnement est si chaotique en dehors, alors, c’est qu’il doit l’être aussi à l’intérieur, dans votre esprit. Dans ces conditions, je pense qu’un peu de concentration est essentiel à toute réflexion sur le sujet. Car, comment accepter des idées nouvelles si elles ne sont pas encore là. Si elles existent déjà et qu’elles vous séduise comment les mettre en valeur ? Et surtout, comment ne pas tomber dans le piège d’imposer des savoirs ?
Finalement, nous ne pouvons que transmettre et diffuser des informations. Alors est-il possible à notre époque d’instruire encore ? Certainement pas si vous pensez tout connaître et tout savoir sur tout. Dans ces circonstances, il est effectivement délicat de vous faire accepter quelque chose de nouveau.
L’imagination, carburant du réseau
Dans le cours de l’histoire, il y a des éléments qui nous poussent à explorer petit à petit des manières de communiquer. Pas-à-pas, les jeunes apprennent vite, les vieux ont plus de mal pour changer leurs habitudes. Le développement technologique qu’ils ont suivit n’a pas été concomitant avec la vitesse à laquelle ont évolué les techniques, il donc est donc plus complexe de tout réapprendre à nouveau. Bercé dans leur quotidien, s’emparer de nouveaux outils deviendrait plus contraignant. Ce que l’on constate pourtant, c’est cette culture qui forge notre existence et qui n’est pas perçue de la même façon selon les générations.
Pourtant, l’expérience des anciens participe aussi à cet équilibre. Il y a des valeurs qui persistent et se transmettent au travers des parcours que partagent les individus. On parle aussi de transmission orale.
Les liens forgés par l’existence commune sont transversaux, car il force à la réalité et au respect de la lucidité des possibles. Même lorsqu’il s’agit de chatter avec une intelligence artificielle. Si tenté qu’elle puisse vous guider correctement au travers de la connerie humaine… Ça, je dois dire que c’est plutôt à vous d’en juger.
Mais d’ailleurs d’où viennent elles ? Oui, c’est vrai ça, comment arrive l’inspiration ?
Si j’en crois mon expérience, elle émerge à partir d’un environnement, d’une situation de fait et surtout, de temps. Elle est probablement la concordance d’événements qui s’enchaînent et qui s’articulent autour d’une action à réaliser ou envisagée.
Dans un dictionnaire, on peut trouver une définition simple de la conscience : c’est la faculté humaine de se connaître, de connaître sa propre réalité et de la juger.
Dans ces conditions, l’inspiration est une improvisation de la conscience qui vous oriente dans un temps relativement cours vers un pour ou contre de l’expérience. Cette projection mentale vous guide au travers de ce qui pourrait se dérouler et vous dirige vers une manière de l’envisager. D’une certaine manière, il s’agit d’une autre façon de voir ou concevoir des projets. Et elle vous permet de vous adapter à toute nouvelle donnée émergeant dans votre environnement.
Attention, gardons à l’esprit que ce n’est que de l’imagination d’un monde hypothétique créée de toute part par votre esprit puisque la réalité reste totalement imprévisible et constamment en mouvement.
Dans cet univers, le cas réel n’existe pas, probablement un idéal. Cependant, il y a, je pense que des compromis à y trouver. Au mieux, elle peut être cadrée, car on pourrait prendre cette simple question comme exemple.
Est-ce que tous les détails que vous aviez imaginés dans votre projet se sont déroulés exactement comme vous l’aviez voulu ? N’y a-t-il eu rien de différent qui s’est produit ? N’y a-t-il eu aucun ajustement ou modification pendant la réalisation ?
Et ça aurait peut-être donné un constat de ce genre :
Bon, ça a donné à peu près ce que je voulais, on n’est pas vraiment allé dans les détails, car nous avions estimé que nous n’en avions pas besoin pour faire ça.
Et puis, j’ai eu le soutien d’un ami ou d’un collègue qui m’a fait penser à ce genre de chose que je n’avais pas prévu.
La cohérence des actes
Vous ne voyez pas dans la tête des autres, et vous n’êtes pas du tout à leur place, ni dans leur situation. Nous n’avons pas tous les mêmes problèmes. Ainsi, pour vous satisfaire de ce que vous possédez, pour vous contenter de ce que vous avez, vous devez faire preuve d’empathie.
Car c’est dans le fait de savoir comment fonctionne certains systèmes qu’il est possible d’ajuster des dispositions qui vous interpellent. Elles vous évoquent une autre façon de procéder, plus simple, moins énergivore, plus pratique, plus jolie… Ça, c’est probablement agir avec conscience.
Posséder ces notions demande de manipuler des données ou des systèmes. Une fois acquis, cela fait partie de votre univers, de votre culture. Ainsi, vous êtes votre propre expert et vous pouvez frimer auprès de vos collègues en estimant : hmmm, oui, ça ne fait pas plus de 50 Watts ce machin !
Pour conserver une cohérence de vos actes avec votre discours. Cette connaissance générale vous conduit à hiérarchiser des méthodes pour ne pas agir de façon inconsidérée. Dès lors, que vous partagez cette culture, vous choisissez correctement vos outils en agissant aussi avec conscience.
Seulement, dans notre société, il y a des choses perceptibles par certains, qui ne le sont pas forcément pour d’autres. Des choses importantes pour certains qui n’ont pas d’impact pour d’autres. Par exemple, lorsqu’on parle d’énergie et de puissance des appareils, il est fréquent de discuter avec des gens qui n’ont pas du tout une idée de ce que représente une puissance de 100W ou de 2000W et de ce qu’il est possible de faire avec.
Il serait vraiment intolérable de vous interdire un usage sous prétexte que vous allez consommer trop d’énergie. Sans connaître le service rendu par l’énergie, dans l’histoire du monde, imposer des choses n’a jamais conduit à des solutions pérennes.
De plus, on le voit bien que ça ne fonctionne pas, les réglementations thermiques en sont le bon exemple. Elle nous conduisent vers d’autres problèmes que l’on n’avait pas imaginé auparavant.
Nous utilisons l’énergie avant tout car elle nous retourne des services qu’il ne serait pas possible d’atteindre sans elle. Lorsque le service est connu, et maitrisé par l’utilisateur, il devient alors possible de discuter de la meilleure manière de l’envisager : plus rapidement, plus intensément…
Finalement, les solutions qui fonctionnent le mieux sont celles que vous mettez en œuvre. C’est d’ailleurs celles qui vous conviennent le mieux.
C’est exactement ce que dit ce proverbe chinois :
Si vous donnez un poisson à un pauvre, il mangera un jour, mais si vous lui apprenez à pêcher, il mangera tous les jours.
Par contre, si vous souhaitez agir concrètement, il n’y a vraiment aucun problème. Nous pouvons vous aider. Mais pour manipuler un outil de thermique, il vous faudra probablement y passer un peu de temps.
L’inconscience, guide spatio-temporel
Dans l’énergétique du monde réel, il n’y a pas que des puissances qui rentrent en jeu, il y a aussi des notions de temps. Et le temps est à l’œuvre lorsqu’on évoque la conscience ou l’inconscience, car pour qu’un projet de vie puisse être viable, il se définit temporellement. Bien sûr, le temps se mesure, les hommes ont inventé des horloges pour ça…
Seulement pour que vous puissiez vous emparez d’une solution, il faut que ce temps colle avec le vôtre. Votre solution démarre lorsque vous le décidez et s’arrête probablement lorsque vous votre objectif est comblé.
Sauf que l’information se disperse, elle s’évase en éventail en fonction de la quantité d’éléments qu’il est possible d’assimiler. Tout simplement, car la progression de l’industrialisation et de la mondialisation fait qu’il y a toujours des nouveaux produits. Et donc des nouvelles choses à discuter, à débattre ou à améliorer. Sans ça, une entreprise n’est pas rentable, et pour ne pas se laisser dépasser, elle doit innover et proposer de nouvelles choses.
L’inconscience est un état d’agissements qui se produit de façon inconsidéré, démesuré ou qui échappe à la conscience. Cela vous conduit naturellement à ce qui devrait se passer, mais qui finalement ne se produit pas tout à fait comme prévu. Où en tout cas pas comme on l’avait réfléchi au départ.
Pourquoi ?
Simplement pour pouvoir continuer à vivre dignement. Car si des méthodes permettent de reprendre le contrôle de ses capacités pour vivre en harmonie, alors, il reste plus qu’à les intégrer. Mais quand on parle d’une société toute entière, cela demande de prendre sur soi. Même si j’ai acquis des pratiques, elles sont maintenant en moi. Je n’ai pas la main sur celle des autres.
Ainsi, pour que cela arrive chez vous, vous devez aussi vous y intéresser et donc questionner ses pratiquants.
Alors comment la mettre en œuvre ? Comment la faire émerger ?
C’est simple, en se focalisant sur ce qui existe déjà, puis en se projetant dans ce que vous souhaitez obtenir. En relevant les points qui ne fonctionnent pas comme vous le souhaitez. En les partageant avec ceux qui les ont mis en œuvre, en intégrant cela à votre activité et en tendant vers une situation d’équilibre.
Rappelez-vous qu’il n’y a jamais de question bête, car chaque situation est différente. Dans ces conditions, les solutions ne manquent pas, par contre, les mettre en œuvre dépend forcément de chacun. Enfin, boucler sur le sujet vous replacera probablement sur des bons rails.
Qui ça intéresserait un résonnement comme ça ? Très certainement beaucoup de monde, car c’est bien ce qui fait défaut à nos chers politiciens qui gouvernent notre pays : un déclic, une vision, une inspiration, une conscience…
Tu veux faire comment ?
Tu sais, tu peux aussi faire comme ça.
Ah oui, c’est vrai, c’est comme ça que ça fonctionne !
Alors figure toi que ce que tu me dis là, et bien ça me donne une idée.
Seulement voilà, il ne suffit pas de l’écrire sur un blog pour qu’il se réalise. Il faut se l’appliquer aussi à soi-même, et c’est d’ailleurs par là que tout commence.