Je ne vous parle pas des cas particuliers de bâtiments neufs genre musées, salles polyvalentes, salles de spectacles qui restent dans le flou juridique.
En bref, cette fameuse attestation ne peut pas être édité car ce cas n’est tous simplement pas prévu par la RT 2012. Ou encore, des bâtiments partiellement détruits qui une fois reconstruits ne rentrent pas dans les cases de la réglementation thermique.
Alors nous nous adaptons, en faisant des moutons à cinq pattes pour satisfaire les services d’urbanisme des mairies.
Savez-vous que les architectes peuvent déposer des attestations RT2012, et comme le dit si bien notre designer énergétique (sur le blog incub), il s’agit bien d’un document administratif qui en soit n’a pas beaucoup d’information sur l’étude thermique.
Tout au plus, j’ai compté en fonction du type de bâtiment ou de travaux, 4 ou 5 paramètres (hors données administratives) présent sur les attestations déposés en maire.
Autant dire qu’on ne peux pas analyser grand chose sur cette base.
Ces paramètres découlent pourtant d’un calcul réglementaire effectué sur un logiciel agréé. A la suite de ce calcul, l’outil réglementaire nous demande si on veux éditer un fichier récapitulatif au format XML.
Ce fameux fichier XML est un résumé qui lui comporte toute les données du calcul effectué. Comme son extension l’indique, le XML est illisible pour nous énergéticien.
Une fois généré, il est donc téléchargé sur le site du ministère pour nous retourner un document officiel, lisible lui. L’étude thermique est ainsi vulgarisé de manière grossière sur le site du ministère (RT-bâtiment). Un précieux sésame nécessaire à l’obtention d’un accord de permis.